ï»żNDLR] 2018 est le quarantiĂšme anniversaire de la rĂ©forme de la Chine et de l'ouverture. A partir de l'une des sources importantes de la rĂ©forme rurale en Chine, aujourd'hui montĂ©e rapide Ă ouvrir l'intĂ©rieur des terres, la rĂ©forme et l'ouverture du Sichuan jusqu'Ă 40 ans de marĂ©e de marĂ©e d'histoire, un grand nombre de « adeptes de la plage » se battre avec courage de prendre les
Le mercredi 19 novembre 1946, pris dans la tourmente, un avion de transport du European Air Transport Service [1] EATS effectuant une liaison entre Vienne, en Autriche, et Pise, en Italie, entreprend un atterrissage dâurgence sur le glacier du Gauli, dans les Alpes bernoises Suisse. DĂšs lâannonce de lâaccident, les autoritĂ©s amĂ©ricaines sont en Ă©moi. En effet, lâappareil transporte quatre membres dâĂ©quipage et huit passagers, au rang desquels figurent un haut gradĂ© de lâUS Army, le gĂ©nĂ©ral Haynes, lâĂ©pouse et le fils du gĂ©nĂ©ral Tate ce dernier pilotant lâavion, une autre Ă©pouse dâofficier gĂ©nĂ©ral ainsi que le colonel McMahon, son Ă©pouse et leur fille de onze ans, Alice-Mary [2]. Pilote de montagne PDM tire les leçons de cet Ă©vĂ©nement, qui marque rĂ©ellement un tournant dans le secours en montagne et dans le traitement des catastrophes dans les mĂ©dias au plan international⊠UN VOL TRĂS PERTURBĂ Le mardi 18 novembre 1946, le DC-53 Skytrooper » [3] numĂ©ro de sĂ©rie 42-68846 et immatriculation Z68846 Ă©quipĂ© en mode transport de passagers il sâagit dâune version militarisĂ©e de lâavion de ligne civil DC-3, dĂ©colle de la base aĂ©rienne de Tulln-an-der-Donau Basse-Autriche, siĂšge du Quartier gĂ©nĂ©ral QG des Forces dâoccupation amĂ©ricaines Sud-Est, Ă une quarantaine de kilomĂštres au nord-ouest de Vienne pour rallier Pise. Du fait des mauvaises conditions mĂ©tĂ©orologiques, le plan de vol prĂ©voit de contourner les Alpes en suivant lâitinĂ©raire Munich Allemagne, Strasbourg, Dijon, et Marseille-Istres en France pour, enfin, atteindre Pise Italie deux jours plus tard. Le voyage sâannonce donc long et Ă©prouvant et la journĂ©e du 18 novembre permet de rallier la premiĂšre Ă©tape sans encombre. PERDUS DANS LA TOURMENTE Le mercredi 19 novembre matin, lâappareil redĂ©colle une premiĂšre fois de Munich dans la matinĂ©e, mais doit faire demi-tour pour sâĂ©quiper dâun dispositif de dĂ©givrage. Aubaine pour George Harvey, qui, ayant ratĂ© son avion pour Pise, rĂ©ussit Ă se joindre aux passagers et Ă occuper lâunique siĂšge vide. Lâappareil redĂ©colle Ă 13 h 05, puis se dĂ©route vers le sud-ouest au lieu de prendre plein-ouest, afin de contourner une zone ou les vents soufflent du nord-ouest Ă 120 km/h. En effet, craignant dâĂȘtre retardĂ©, le pilote dĂ©cide de rejoindre directement Marseille en traversant les Alpes autrichiennes et le nord de lâItalie. Cependant, Ă la verticale dâInnsbrĂŒck Tyrol autrichien, lâappareil inflĂ©chit une fois encore sa course en direction de Coire/Chur Canton des Grisons/Suisse. Une fois cette ville identifiĂ©e, le pilote grimpe Ă 3 550 mĂštres dâaltitude alors que les sommets environnants sont 300 mĂštres plus hautsâŠ. Au milieu des trous dâair et des montagnes, câest panique Ă bord. Ă 14 h 25, complĂštement perdu dans le brouillard, lâĂ©quipage, le capitaine Ralph H. Tate Jr. [4] qui est aussi le fils de Madame Tate, qui est Ă bord de lâavion, effectue un atterrissage dâurgence sur le glacier du Gauli Ă une vitesse de 280 km/h et Ă 3 350 mĂštres dâaltitude. GrĂące Ă un vent catabatique [5] descendant vers le fond de la vallĂ©e, il effleure la glace et la neige pour sâimmobiliser sur le ventre. En outre, lâaccumulation de la neige fraĂźche sous lâaile droite fait pivoter lâavion vers tribord, ce qui lâempĂȘche de tomber dans une large crevasse. TrĂšs court, le freinage est Ă©galement trĂšs violent. Tous les rescapĂ©s sont blessĂ©s Ă des degrĂ©s divers, Ă lâexception de George Harvey et dâAlberta Snavely, totalement indemnes. Lâatterrissage est digne dâun pilote de glaciers chevronnĂ© [6]. BlessĂ© Ă la tĂȘte aprĂšs un choc violent sur un montant du cockpit, Ralph Tate Jr. tĂ©moigne Je vois les lignes sombres en dessous nous, trĂšs vite, et puis â je comprends plus tard que câĂ©taient des crevasses â elles deviennent automatiquement un glacier. Je ne savais pas ce que câĂ©tait, je sais seulement que nous en Ă©tions trĂšs prĂšs. Comme elles dĂ©filaient trĂšs vite, jâai dit Nous sommes dans les montagnes ! » Alors, jâatteins la manette des gaz, la manette des hĂ©lices et la manette des mĂ©langes et les pousse vers lâavant, puis tire le manche vers lâarriĂšre. Mon copilote Ă©tait assis lĂ , il pensait que jâavais un vertige, il tenait son manche comme ça, en mâempĂȘchant de monter, ce qui Ă©tait dangereux, parce que ça pouvait dĂ©crocher, et je lâattrape pour le rendre hors de contrĂŽle et, dĂšs que jâai dit ça, nous percutons le sol ! » Ä 15 h 30, pensant sâĂȘtre Ă©crasĂ© dans les Alpes françaises, lâĂ©quipage envoie un premier message de dĂ©tresse Mayday, Mayday, Mayday, US Z68846 crashĂ©, Position inconnue, Altitude 10 800 pieds 3 300 mĂštres au-dessus du niveau de la mer, dans neige profonde et brouillard. Nous sommes quatre membres dâĂ©quipage et huit passagers, au rang desquels le gĂ©nĂ©ral Haynes et le colonel McMahon. BlessĂ©s Ă bord. Informez le QG amĂ©ricain Ă Vienne. Mayday, Mayday, Mayday ! » Ce message est simultanĂ©ment rĂ©ceptionnĂ© par lâaĂ©roport dâOrly, prĂšs de Paris, et par la base aĂ©rienne dâIstres-TubĂ©, au nord-ouest de Marseille. Istres demandant confirmation de la position de lâappareil accidentĂ©, Tate pense ĂȘtre dans les Alpes françaises, plus prĂ©cisĂ©ment Ă une trentaine de kilomĂštres de Grenoble. Par triangulation, les autoritĂ©s françaises dĂ©terminent que lâappareil Ă©met depuis la Haute-Savoie, dans la rĂ©gion du mont Blanc, ce qui permet le lancement immĂ©diat des opĂ©rations de secours. Moins dâune heure aprĂšs, des Lancaster dĂ©collent dâIstres, tandis que dans les Alpes, partout oĂč lâon a cru entendre passer un avion, comme Ă Bardonecchia Ă la frontiĂšre italo-française par exemple, sâĂ©branlent des colonnes de recherche et de secours⊠LES NAUFRAGĂS SâORGANISENT George Harvey, le seul employĂ© civil du groupe, sâimprovise infirmier et administre de la morphine au sergent Folsom, qui a une jambe brisĂ©e, et soigne le gĂ©nĂ©ral Haynes, qui souffre dâune fracture du nez. Pour ce qui est de lâalimentation, les plateaux-repas embarquĂ©s au dĂ©part permettent bien de tenir les trois premiers jours. Ensuite, il faut se rabattre sur les sucres dâorge achetĂ©s Ă Munich. Quant Ă lâeau potable, elle provient de la neige fondue obtenue par le brĂ»lage du carburant de lâavion. Enfin, pour passer le temps, le groupe joue aux cartes. La nuit, on sâenroule dans les parachutes pour ne pas mourir de froid. LES RECHERCHES AĂRIENNES Le mercredi 20 novembre, les recherches aĂ©riennes entreprises par un B-17 Flying Fortress » ne donnent rien. Il faut dire que lâavion vole Ă 16 000 pieds et que ses chances de distinguer quelque chose au sol sont assez maigres. Ä bord de la carcasse de lâavion, on maintient le contact radio Ă 8 h 00, Ă midi et Ă 18 h 00. On demande Ă lâĂ©quipage de prĂ©parer la signalisation du lieu de lâaccident. On dĂ©pose donc deux bassines replies dâhuile et de carburant-avion Ă distance de lâavion ainsi que deux robes de chambres appartenant aux passagĂšres pour ĂȘtre prĂȘts Ă la moindre alerte de bruit dâavion. Ce mĂȘme jour, le capitaine Viktor Hug, Chef de la base aĂ©rienne militaire de Meiringen-Unterbrach, distante de 12,7 km du lieu de lâaccident seulement, rĂ©ceptionne, Parfaitement lisible ! », et contrairement Ă toutes les autres stations, les messages radio des naufragĂ©s qui, logiquement, doivent se trouver Ă proximitĂ©. Il en rend immĂ©diatement compte Ă ses supĂ©rieurs de la Direktion der MilitĂ€rflugplĂ€tze DMP/Direction des aĂ©rodromes militaires [DAM]. Le lendemain, jeudi 21 novembre, on envoie sur zone un avion de reconnaissance C-36, qui rentre bredouille. Du coup, les autorisĂ©s helvĂ©tiques en dĂ©duisent que le C-53 sâest Ă©crasĂ© hors de Suisse. Au sol, en lâabsence de rĂ©action visible des secours, Harvey et Matthews entreprennent de descendre dans la vallĂ©e pour contacter les populations. Malheureusement, devant les dangers encourus, le binĂŽme doit rebrousser chemin. Ä 18 h 00, le sergent Hill procĂšde Ă une Ă©mission permanente durant deux minutes ce qui, par triangulation, permet de le localiser dans un triangle Airolo/Sion/Jungfrau. Malheureusement, cette opĂ©ration a pratiquement vidĂ© les batteries. Le dernier message reçu par Orly Ă 18 h 30 mentionne Nous ne tiendrons plus que vingt-quatre heures. BlessĂ©s Ă bord ! » Ä 19 h 30, la station-radio de DĂŒbendorf reçoit de lâOffice confĂ©dĂ©rĂ© la mission de veiller la frĂ©quence 4575. Le jeudi 22 novembre, Ă 9 h 31, un Lancaster de la Royal Air Force RAF britannique, pilotĂ© par le Flight Lieutenant G. Head, distingue enfin lâĂ©pave de lâappareil Ă travers une trouĂ©e dans la couche nuageuse. LâĂ©quipage du bombardier le localise prĂ©cisĂ©ment grĂące Ă ses Ă©missions radio, mais il faudra attendre encore les Ă©claircies avant que des avions de reconnaissance puissent ĂȘtre envoyĂ©s vers cet endroit. Incidemment, un Boeing B-29 Superfortressâ, pilotĂ© le gĂ©nĂ©ral Ralph Tate Sr., est entendu par George Harvey encore lui⊠qui, postĂ© en sentinelle, tire une fusĂ©e rouge. Lâappareil repĂšre alors la carcasse et lance une fusĂ©e verte⊠Le pilote du C-53 prend contact avec le bombardier et dĂ©couvre que son pĂšre est aux commandes Hello, Dad ! ». Hello, Ralph ! Comment⊠» La batterie rend lâĂąme. Pour prĂ©ciser sa position, le B-29 grimpe Ă 7 000 mĂštres et demande quâon le localise par radiogoniomĂ©trie. Câest alors quâon dĂ©couvre que lâĂ©pave gĂźt dans la partie supĂ©rieure du glacier du Gauli Gauligletscher, dans lâOberland bernois. Ă 16 h 30, le capitaine Hug dĂ©colle de Meiringen-Unterbach Ă bord dâun EKW C-35 des Troupes dâaviation suisses [7] et prĂ©cise les coordonnĂ©es de la carcasse, qui gĂźt dans le Wetterkessel, tout prĂšs du Wetterhorn. Ă 16 h 25, le prĂ©sident fĂ©dĂ©ral et responsable du DĂ©partement militaire, le Conseiller fĂ©dĂ©ral Karl Kobelt, est informĂ© de la dĂ©couverte. Ä 17 h 00, la position exacte de lâĂ©pave lui est communiquĂ©e, ce qui entraĂźne la dĂ©signation du lieutenant-colonel Hans Bracher, Directeur-adjoint de lâAdministration militaire, comme coordinateur des secours. Malheureusement, Ă 17 h 15, comme Meiningen-Unterbach ne reçoit pas dâordre, le personnel rentre Ă la maison. Ă 17 h 30, Joseph Oberli alerte le chef-secouriste du Club alpin suisse CAS Oberhasli et dentiste de son Ă©tat, quâun avion militaire amĂ©ricain avec un gĂ©nĂ©ral Ă bord, au total 12 personnes, sont naufragĂ©es dans la tempĂȘte. Oberli mobilise immĂ©diatement le chef-guide et appelle lâaĂ©rodrome de Meiringen-Unterbach. Il alerte Ă©galement la 16e Compagnie de forteresse de Thoune/Thun et rĂ©quisitionne une douzaine de transmetteurs. Câest ainsi que le lieutenant-colonel Herbert Wanner, de ladite compagnie, reçoit la mission, trĂšs vague, de se rendre, avec six patrouilles de transmission, Ă Rosenlaui avec un Ă©quipement hivernal et des skis. Ă 19 h 30, 24 hommes de la DMP sont rassemblĂ©s et aux ordres. Sur place, le capitaine Viktor Hug prĂ©voit une mission de trois jours, dont deux nuits sous igloos. Il prĂ©voit Ă©galement de parachuter quatre jours de matĂ©riel, dont des vivres, mais aussi des moyens sanitaires et de secours, ainsi que des moyens de chauffage. Il prĂ©voit enfin de damer une piste prĂšs de la carcasse de lâappareil pour y poser des avions de secours. Ä 20 h 45, les 24 hommes, qui ont dĂ©jĂ accompli leur service journalier, perçoivent le matĂ©riel dans le dĂ©pĂŽt de Meiringen, opĂ©ration terminĂ©e Ă 22 h 30. AccompagnĂ©e du dĂ©tachement de guides locaux, ils rejoignent Rosenlaui en camion. Plus tard dans la nuit, le commandement demande un renfort de 30 hommes. Une fois Ă Rosenlaui et du fait du manque dâordres prĂ©cis, câest rapidement lâanarchie⊠UN REPORTAGE EXCEPTIONNEL Robert Gabarde, ancien camĂ©raman du CinĂ©-Journal suisse, 1970. [RTS] En 1970, soit 24 ans aprĂšs les faits, lâĂ©mission historique CâĂ©tait hier de la Radio-TĂ©lĂ©vision Suisse RTS revient sur ce drame. Elle propose des images rĂ©alisĂ©es Ă lâĂ©poque par deux cameramen du CinĂ©-Journal suisse qui ont suivi, heure aprĂšs heure, les opĂ©rations. Lâun des deux, Robert Gabarde, tĂ©moigne. Au moment de lâaccident, il se trouve Ă Sion Canton du Valais. Il parvient Ă embarquer avec sa camĂ©ra dans un avion des Troupes dâaviation suisses qui sâapprĂȘte Ă dĂ©coller pour une mission de recherche. Avec le pilote de lâappareil, il va repĂ©rer lâavion Ă©chouĂ© sur le glacier du Gauli et en rapporte les premiĂšres images. Revenu Ă lâaĂ©rodrome de Sion, Robert Gabarde saute dans le premier train pour Meiringen, la localitĂ© la plus proche du lieu de lâaccident. Un autre de ses collĂšgues se trouve dĂ©jĂ sur place. ChargĂ© de son matĂ©riel de prise de vues, ce dernier accompagne la colonne de secours partant Ă la recherche des naufragĂ©s. DĂBARQUEMENT AMĂRICAIN Ă MEIRINGEN LâĂ©pave une fois localisĂ©e, une opĂ©ration de secours dâenvergure est lancĂ©e. ArrivĂ©s par un train spĂ©cial constituĂ© de 18 wagons, 150 militaires de la 88th Infantry Division, entraĂźnĂ©e pour les opĂ©rations en montagne, dĂ©barquent Ă Interlaken Canton de Berne, car la voie normale ne va pas plus loin. Pour lâanecdote, des soldats amĂ©ricains dĂ©barquent du train, pour le sĂ©curiser, armĂ©s de pistolets âmitrailleurs, comme sâils Ă©voluaient en zone ennemie. Ce qui nâest Ă©videmment pas du goĂ»t du chef de gare, qui en rĂ©fĂšre au commandant Major Fritz Rothen, chef de la Festungskompanie 11 Compagnie de forteresse 11, qui parle anglais. Rapidement, tout rentre dans lâordre⊠ĂquipĂ©es de Jeeps Willis MB et de Snowcatsâ [8] version neige du vĂ©hicule M29 Weasel », vĂ©hicules chenillĂ©s en livrĂ©e blanche qui, bien quâils soient destinĂ©s Ă affronter des conditions hivernales sĂ©vĂšres, se rĂ©vĂšlent inadaptĂ©s aux conditions alpines. En effet, un Snowcat » sâimmobilise dĂšs la premiĂšre rampe⊠Le commandement amĂ©ricain envisage Ă©galement dâemployer des planeurs militaires dâassaut, acheminĂ©s dâOrly Ă bord dâun Lancaster. Cette idĂ©e est finalement abandonnĂ©e, les risques dâatterrir dans des zones crevassĂ©es Ă©tant trop Ă©levĂ©s. Par consĂ©quent, les troupes au sol doivent finalement terminer leur progression Ă pied. Colonne de Jeeps et un Snowcat » Ă Meiringen Cliquer sur lâimage pour accĂ©der Ă la sĂ©rie de photos. Ä 14 h 00, un Dakota sanitaire en provenance de Turin Italie atterrit Ă Interlaken. En descendant de lâavion, le pilote demande au commandant de lâaĂ©rodrome Pouvez-vous me dire, sâil vous plaĂźt, pourquoi je suis lĂ ? » Dâautre part, 70 parachutistes amĂ©ricains et cinq parachutistes italiens se portent volontaires auprĂšs des autoritĂ©s amĂ©ricaines. Cependant, les autoritĂ©s suisses doivent les Ă©conduire, de peur de devoir venir au secours dâautres naufragĂ©s dispersĂ©s sur le glacier. Au fil des heures, des cohortes de journalistes, photographes et cameramen affluent. Karl Kobelt, le prĂ©sident de la ConfĂ©dĂ©ration, fait en personne le voyage depuis Berne. LE SAUVETAGE Reconnaissance aĂ©rienne Le samedi 23 novembre, au lever du jour et malgrĂ© le brouillard signalĂ© en hauteur, le commandant Major Pista Hitz dĂ©colle de lâaĂ©rodrome de Meiringen-Unterbach Ă bord dâun Fieseler Stoch Fi 156. Ä 8 h 10, il largue un conteneur de survie dâune soixantaine de kg chargĂ© de pain frais, de fromage, de lard fumĂ©, ainsi quâune bonbonne isotherme contenant dix litres de thĂ© chaud et du lait condensĂ©, du chocolat et des rĂ©chauds. Ä 8 h 20 apparaĂźt un deuxiĂšme Fi 156 pilotĂ© par le capitaine Hug, largue un poste radio, sur lequel on peut annoncer que la colonne de secours arrivera aux alentours de 14 h 00, des panneaux de signalisation ainsi quâun code, pour que les naufragĂ©s puissent faire part de leur besoins urgents. En rĂ©ponse, ils demandent des vĂȘtements chauds, des couvertures en laine, des pansements et des mĂ©dicaments et rendent compte quâil y a un blessĂ© grave. Nouvelle dĂ©mesure amĂ©ricaine Ă 9 h 00, le ciel est littĂ©ralement envahi par des avions militaires amĂ©ricains, britanniques et français qui larguent, depuis une altitude de 4 500 mĂštres, des paquets, Ă©quipĂ©s ou non, de parachutes. Malheureusement, ces paquets atterrissent dans un rayon de deux kilomĂštres, parfois au fond des crevasses, câest-Ă -dire hors dâatteinte des naufragĂ©s. Tandis que les avions de reconnaissance suisses poursuivent leurs Ă©volutions juste en-dessous, ces vĂ©ritables bombardements mettent Ă©galement en danger les rescapĂ©s. Un sac de charbon tombant sur une aile du C-53, Harvey toujours lui trace dans la neige le mot FINI⊠à 10 h 35, le capitaine Hug fait demander au lieutenant-colonel Bracher dâarrĂȘter les largages aĂ©riens. Vers midi, aprĂšs discussion avec un gĂ©nĂ©ral amĂ©ricain, la rĂ©gion du Gauli-Weterhorn est interdite au survol des avions alliĂ©s. Au sol⊠Entretemps, la tĂȘte de la colonne arrive dans le hameau de Balm, câest-Ă -dire au pied de la montĂ©e vers le glacier du Roselaui, oĂč les membres de la patouille sâencordent. Cependant, la progression est rendue difficile par les 80 centimĂštres de neige fraĂźche et les Ă©quipiers se relaient toutes les cinq minutes pour tracer une piste, parfois en sâenfonçant dans la neige jusquâĂ la poitrine. Heureusement, les guides locaux connaissent les lieux, ce qui leur permet dâavancer dans des blocs de glace hauts comme des maisons. La reconnaissance des pilotes suisses permet de se rendre compte que la carcasse du C-53 amĂ©ricain ne se trouve pas dans le Wetterkessel, mais bien dans la partie supĂ©rieure du glacier du Gauli, au pied sud-est du Berglistock, Ă 3 350 dâaltitude. Ä 8 h 25, Hug transmet le message suivant Les nouvelles coordonnĂ©es sont 163 700/657 100, les coordonnĂ©es 163 700/654 100 sont fausses ! » Les nouvelles coordonnĂ©es sont transmises Ă la colonne de secours Ă 8 h 38. Cependant, le radio se trouvant assez loin de la tĂȘte de colonne, la nouvelle ne parvient aux Ă©claireurs quâĂ 10 h 11. Ă 11 h 00, la colonne tente de joindre le PC de Rosenlaui, mais sans succĂšs Ă cause de la topographie des lieux. La patrouille lĂ©gĂšre Reiss-Jost en action Ernst Reiss et Wilhelm Jost, deux jeunes alpinistes expĂ©rimentĂ©s en poste Ă lâaĂ©rodrome de Meiringen, sont dĂ©signĂ©s par lâadjudant Hans Hutter, chef de la colonne de secours du DMP, comme Ă©claireurs-skieurs pour tracer vers Wetterlimmi. BientĂŽt, ils sont loin devant tandis que les avions de reconnaissance de lâEscadrille n° 10 les survolent pour leur indiquer la direction du crash. Les deux coĂ©quipiers dĂ©couvrent enfin lâĂ©pave 150 m plus bas, aprĂšs 13 heures dâascension depuis Innertkirchen. Pour se signaler, Reiss entonne un Yodel [9] tonitruant. Quatre rescapĂ©s sautent de lâappareil et, levant les bras au ciel, lancent des hourras. Ă 14 h 21, les sauveteurs atteignent enfin la carcasse. Ils sont accueillis en sauveurs et, rapidement, une bouteille de Whisky fait la tournĂ©e. Tandis quâon recouvre leurs Ă©paules de vestes en fourrure. Pour se comprendre, on parle français. Lorsque le gĂ©nĂ©ral Haynes leur demande la nationalitĂ© de Reiss, il lui faut quelques instants pour rĂ©aliser que lâavion sâest posĂ©, en catastrophe, sur un glacier de lâOberland bernois. Une heure plus tard, câest au tour de lâĂ©quipe des guides dâarriver sur les lieux en compagnie des trois mĂ©decins. AussitĂŽt, ces derniers prennent soin des naufragĂ©s. ImmĂ©diatement, il apparaĂźt que le bilan humain tient du miracle. En effet, aucune perte nâest Ă dĂ©plorer et, hormis le sergent Folsom et le gĂ©nĂ©ral Haynes, lâatterrissage forcĂ© nâa occasionnĂ© que des blessures relativement lĂ©gĂšres. Cependant, les onze rescapĂ©s ont passĂ© quatre jours et quatre nuits en haute altitude et certains dâentre eux souffrent dâengelures. DeuxiĂšme colonne de secours ? Partie de Rosenlaui Ă 7 h 00, la deuxiĂšme colonne de secours, composĂ© des hommes de la 16e Compagnie de forteresse, atteint le Wetterkessel, Ă 2 800 mĂštres dâaltitude, vers 13 h 30. ĂpuisĂ©s par la montĂ©e, suant et gelant Ă la fois, les chaussures, les chaussettes et tous les vĂȘtements Ă©tant trempĂ©s⊠Si seulement on avait emportĂ© des affaires de rechange ! On calme alors la faim avec des biscuits militaires. Il faudrait boire, mais cela fait longtemps que la gourde militaire est vide ou le contenu restant gelĂ©, lui aussi. On se dĂ©saltĂšre donc avec de la neige fraĂźche, dans tous les sens du terme. Vers 16 h 00, les militaires arrivent enfin sous le Renfenhorn et sont en vue du Wetterlimmi. Le lieutenant Walter Roduner, chef de colonne, ordonne une halte car ses hommes sont Ă©puisĂ©s, affamĂ©s et terriblement assoiffĂ©s. AccompagnĂ© dâun seul caporal, il grimpe sur le Wetterlimmi et, de lĂ , aperçoit enfin lâĂ©pave. Lentement, la colonne se remet en marche, certains soldats finissant littĂ©ralement sur les rotules. Ă 18 h 00, les derniers Ă©lĂ©ments de la colonne atteignent la carcasse de lâavion aprĂšs treize heures et trente minutes de marche, aprĂšs avoir parcouru une distance horizontale de neuf kilomĂštres, 2 500 mĂštres de dĂ©nivelĂ©e. Bagarre sous la carcasse Le repas chaud, prĂ©parĂ© par lâĂ©quipage de lâavion Ă partir des boĂźtes de conserve, suffit Ă peine pour 30 personnes, mais il reste du thĂ©. Heureusement, lâun des guides ayant eu la brillante idĂ©e de ramasser des paquets de nourriture au passage, le Cognac et le Whisky coulent Ă flot. Dans lâappareil un point de situation se tient entre le gĂ©nĂ©ral Haynes, les mĂ©decins, le guide Hans Kohler, le lieutenant-colonel Herbert Wanner et le chef de la colonne de secours de la DMP, lâadjudant Hans Hutter. Le gĂ©nĂ©ral et les trois mĂ©decins prĂ©conisent de rejoindre immĂ©diatement le refuge le plus proche, mais les autres sont contre cette idĂ©e car les sauveteurs sont Ă©puisĂ©s. La nuit sans lune tombant, il serait irresponsable de se dĂ©placer sur un glacier crevassĂ©. Les sauveteurs suisses nâont jamais vu une aussi grosse machine et elle leur semble un lieu de bivouac idĂ©al. Les AmĂ©ricains, en revanche, sont contre car ils craignent que la carlingue soit dĂ©stabilisĂ©e et tombe dans une crevasse. Câest pourquoi les mĂ©decins dĂ©cident que seuls les AmĂ©ricains resteront dans lâappareil, ce qui nâest pas du goĂ»t des soldats, quâune nuit dans le froid nâenchante guĂšre. Bien quâil ne soit pas question de discuter les ordres, lâalcool aidant, les commentaires vont bon train. On se rĂ©fugie donc dans des trous de neige tandis que les guides dĂ©limitent une zone de neige propre Ă prĂ©server en tant que rĂ©serve dâeau potable. Entre 16 h 50 et 17 h 10, les deux Fieseler Storch survolent les lieux du crash et larguent une soixantaine de couvertures de laine. Par -15° et par un fort vent de glacier, certains sauveteurs improvisent un bivouac sous lâaile gauche et sous la queue de lâavion, les civiĂšres servant Ă consolider des murs de neige. Toujours Ă cause de la consommation immodĂ©rĂ©e dâalcool, on en vient aux mains et on rĂ©clame un commandement unique. Cependant, il est trop tard pour cela, dâautant plus que le coordinateur Ă Meiringen-Unterbach doit faire face Ă une cohorte de journalistes. Pendant la nuit, les mĂ©decins doivent prendre en compte des soldats souffrant de refroidissement et dâengelures, et les abritent dans la carcasse. Certains soldats se rĂ©fugient dans des abris de fortune en se collant cĂŽte-Ă -cĂŽte, tandis que dâautres se rĂ©chauffent toute la nuit devant un feu. Plusieurs fois dans la nuit, les cadres se relaient pour faire le tour des abris et vĂ©rifier que les soldats ne sâengourdissent pas en sâendormant. Pendant la nuit, dans le hangar de lâaĂ©rodrome de Meiringen-Unterbach, on change le moteur du Fieseler Storch A-97 et on Ă©quipe le deuxiĂšme Fi 156 de skis pour atterrir sur le glacier. Sauvetage en deux phases Le lendemain, dimanche 24 novembre, on dĂ©cide de faire mouvement dĂšs 8 h 00. Bien Ă©quipĂ©, le personnel du dĂ©pĂŽt militaire de Meiringen sâoccupe des rĂ©chauds et prĂ©pare le thĂ©. DĂšs 6 h 30, la patrouille Reiss-Jost se met en route vers le refuge du Gauli-Urbachtal. Dans la vallĂ©e, comme il nâa toujours pas de liaison radio avec la colonne de secours, le capitaine Hug entreprend, Ă 6 h 45, une mission de reconnaissance au-dessus de lâĂ©pave. Ă 7 h 10, il largue une sacoche contenant la dĂ©pĂȘche suivante Atterrissage prĂ©vu sur la partie supĂ©rieure du glacier pour lâĂ©vacuation du personnel accidentĂ© ». Hans Hutter, le chef de la colonne de secours du DMP, signale au Fiseler Stoch Ne pas larguer de poste radio, colonne prĂȘte Ă sâĂ©branler sur le glacier du Gauli vers lâUrbachtal. Pas de mort, tous les blessĂ©s sont transportables. Atterrissage du Fieseler Storch impossible ! » Si la mĂ©tĂ©o est Ă©claircie, les prĂ©visions le sont moins Ă 3 000 mĂštres dâaltitude souffle un fort vent du sud-ouest. Dans le Haslital, on dit que ce Föhn quâil engendre du beau temps, mais aussi des maux de tĂȘte. Les mĂ©decins soignent les blessĂ©s et changent une derniĂšre fois le pansement de Ralph Tate Jr. Sept AmĂ©ricains, parmi lesquels les deux femmes et la fillette, ainsi que le gardien de forteresse Marcel Etter, dont les pieds sont gelĂ©s, sont sanglĂ©s sur des traĂźneaux, chacun dâentre eux Ă©tant guidĂ© par huit Suisses tandis que lâalpiniste Franz von Bergen, Emil Barben et trois trinĂŽmes partent en Ă©claireurs pour tracer la piste. Une prioritĂ© dĂ©truire lâavion Andreas Ablanalp, mĂ©decin Ă Meiringen, parle parfaitement lâanglais. Pendant les palabres sur les mesures Ă prendre, les deux parties lâemploient comme traducteur. Soudain, il entend le gĂ©nĂ©ral Haynes donner lâordre Ă lâĂ©quipage dâactiver les torches dâautodestruction pour incendier lâĂ©pave et de dĂ©truire les instruments de bord. AussitĂŽt, le pilote et le radio frappent les installations avec une hache, mais le lieutenant Roduner et lâadjudant mettent rapidement fin Ă ce manĂšge. Le mĂ©decin explique au gĂ©nĂ©ral, ahuri, que lâavion est confisquĂ© par lâarmĂ©e suisse et quâil doit annuler son ordre de destruction dans les rĂšgles. Le gĂ©nĂ©ral sâexĂ©cute et se laisse mĂȘme sangler sur le traĂźneau. En revanche, le radio se rebelle et doit ĂȘtre entravĂ© par deux gardiens de forteresse. Enfin, on peut entamer la descente du glacier sous la conduite du guide du Hasli. Ă 8 h 20, la derniĂšre patrouille quitte la carcasse et se joint au gros de la troupe. Les traĂźneaux sâenfoncent lourdement dans la neige, ce qui demande beaucoup dâefforts pour avancer. AprĂšs deux heures de marche en direction du refuge du Gauli, la colonne se retrouve sur le mauvais plateau du glacier. Premier sauvetage aĂ©rien en haute montagne Les deux pilotes, Pista Hitz et Viktor Hug, se retrouvent Ă 8 h 00, aprĂšs le retour de ce dernier de sa mission de reconnaissance de lâaube, sur lâaĂ©rodrome de Meiringen-Unterbach. Lâobjet de ce meeting est de faire un point de situation et de dĂ©cider de la marche Ă suivre concernant les sauvetages aĂ©riens. MalgrĂ© lâabsence de liaisons radio, la situation est claire. GrĂące aux observations aĂ©riennes, les pilotes savent oĂč en est le moral et lâĂ©tat physique des sauveteurs. Le transport des blessĂ©s par voie terrestre durera 36 heures supplĂ©mentaires Ă travers des passages avalancheux vers lâUrbachtal. Les pilotes des Fi 156 savent que la mĂ©tĂ©o se dĂ©tĂ©riore et que la neige va tomber Ă nouveau. Fort de leurs 200 atterrissages sur glacier et en toute connaissance de la situation, ils dĂ©cident de tenter lâĂ©vacuation au plus prĂšs de lâĂ©pave. Pendant sa reconnaissance du matin, le capitaine Hug a repĂ©rĂ© une aire de poser possible sur un replat situĂ© Ă 2 800 mĂštres dâaltitude. Hug atterrira le premier, suivi de Hitz. Le gros de lâĂ©quipe de sauvetage se trouve sur la partie la plus haute de la langue de glace lorsque les deux Fiseler Storch apparaissent et larguent, Ă hauteur de lâĂ©lĂ©ment de queue de colonne, une sacoche contenant un message. Lâadjudant Hutter, en serre-file, apprend alors que les avions vont se poser. Il en rend compte Ă son chef et la troupe commence Ă sonder lâaire de poser avec les bĂątons de skis tandis quâun fanion jaune attachĂ© Ă un bĂąton de ski sert de manche Ă air pour indiquer la direction du vent. Ă 10 h 30, le capitaine Hug atterrit sur roues Ă 2 850 mĂštres dâaltitude, soit Ă 500 mĂštres de dĂ©nivelĂ©e sous lâĂ©pave et Ă une trentaine de mĂštres de la colonne de secours. Trois minutes plus tard, aprĂšs avoir observĂ© lâatterrissage de son collĂšgue, le commandant Hitz atterrit dix mĂštre Ă cĂŽtĂ© du premier avion avec, Ă son bord, un passager de marque le gĂ©nĂ©ral amĂ©ricain Ralph Snavely, commandant les Forces aĂ©riennes sud-est de Vienne, dont lâĂ©pouse figure parmi les rescapĂ©s. Avant le dĂ©collage, le gĂ©nĂ©ral avait dit aux pilotes Je ne viens avec vous que si lâon nâatterrit pas ! » [10]. Le commandant Hitz sâĂ©tait tu et le gĂ©nĂ©ral Ă©tait montĂ© dans lâavion. Au sol, les sauveteurs et les AmĂ©ricains nâen reviennent pas. Lâatterrissage est parfait. AprĂšs avoir rapidement saluĂ©, Hug dĂ©signe lâadjudant Hans Hutter comme commandant de la position tandis que les Ă©lĂ©ments de secours se trouvant en contrebas sont rappelĂ©s vers lâaĂ©rodrome improvisĂ©, ce qui impose un nouvel effort dâune heure et demie, mais ouvre aussi la perspective dâune Ă©vacuation rapide par la voie des airs. Deux Ă©quipes encordĂ©es reconnaissent lâair de dĂ©collage sur le glacier. Les deux avions sont tournĂ©s en position de dĂ©part et le premier Ă dĂ©coller est Ă©quipĂ© de skis. Le gĂ©nĂ©ral Haynes et le gardien de forteresse se trouvant Ă proximitĂ© immĂ©diate, câest eux qui embarquent pour la premiĂšre rotation. Ă 11 h 25, Hug dĂ©colle sur une longueur de 120 mĂštres et largue immĂ©diatement les skis pour que le second avion puisse sâen servir Ă son tour. En douze minutes, le Fiseler Storch atterrit sur la base de Meiringen-Unterbach⊠ImmĂ©diatement, les experts du DMP montent les skis sous les roues du second appareil. Le Sergent Folsom, qui souffre de plusieurs fractures et dont le transport nĂ©cessite de lâespace, est le seul passager de cette deuxiĂšme rotation, qui dĂ©colle Ă 11 h 56. Ă son retour, le capitaine Hug rapporte du thĂ© chaud, du pain frais et du fromage. Il fait grand beau et le moral revient, lui aussi, au beau fixe. Les soldats entonnent des champs montagnards Ă©maillĂ©s de Yodels tandis que, sur lâaĂ©rodrome dâaccueil, des AmĂ©ricains bluffĂ©s par les sauveteurs helvĂ©tiques distribuent chocolat, chewing-gums et cigarettes. Vers midi, un train sanitaire amĂ©ricain arrive Ă la gare dâInterlaken-Ouest en provenance de Vienne, via Munich, Stuttgart et BĂąle. Ce train se compose dâune locomotive et de deux wagons marquĂ©s de la croix rouge. Cependant, les voies Ă©tant plus Ă©troites en sortie de gare, impossible dâaller plus loin. Le mini pont aĂ©rien Gauli-Meiringen En huit rotations, les deux pilotes ramĂšnent tous les rescapĂ©s et membres dâĂ©quipage dans lâaprĂšs-midi. La plupart dâentre eux souffrant dâune pneumonie et de fiĂšvre, il Ă©tait grand temps de se retrouver entre les mains des soignants. Pendant son dernier vol de 17 h 05, le commandant Hitz rapporte les effets personnels des AmĂ©ricains qui se trouvaient sur lâun des traĂźneaux. En reconnaissance des services rendus, lâadjudant Hutter est autorisĂ© Ă faire partie de la derniĂšre rotation. LES SUITES DE LA CATASTROPHE AprĂšs la seconde guerre mondiale, du fait de la rĂ©elle collaboration, Ă©conomique et industrielle, de la ConfĂ©dĂ©ration HelvĂ©tique CH avec le IIIe Reich, les relations diplomatiques entre la Suisse et les Ătats-Unis dâAmĂ©riques ne sont pas au beau fixe. Sans le secours admirable des Suisses, nos gens seraient encore lĂ -haut. Lâaction suisse de secours a accompli une performance remarquable, dans les conditions les plus difficiles ! » InterviewĂ© par un journaliste de la Gazette de Lausanne, le gĂ©nĂ©ral Tate, dont lâĂ©pouse et le fils Ă©taient Ă bord de lâappareil, ne tarit pas dâĂ©loge sur la maniĂšre dont lâopĂ©ration de sauvetage a Ă©tĂ© menĂ©e. Mais si les autoritĂ©s amĂ©ricaines mettent surtout en avant le courage et lâaudace des deux pilotes suisses, le capitaine Hug et le major Hitz, saluĂ©s en hĂ©ros, PDM rend hommage aux deux Ă©claireurs-skieurs, Ernst Reiss[i] et Wilhelm Jost, en poste Ă lâaĂ©rodrome de Meiringen, qui ont assurĂ© la jonction avec les naufragĂ©s. GrĂące Ă cette opĂ©ration de sauvetage, les relations diplomatiques se rĂ©chauffent entre les deux pays, principalement du fait dâune large couverture mĂ©diatique donnant Ă lâĂ©vĂ©nement un retentissement international. Ainsi, dix ans plus tard, en 1956, la Suisse peut proposer son aide dans le cadre de la mission de secours montĂ©e aprĂšs une collision aĂ©rienne au-dessus du Grand Canyon. Cependant, la principale consĂ©quence de cet accident est la rĂ©elle prise de conscience de la nĂ©cessitĂ© dâorganiser les secours en montagne. Câest ainsi que la Swiss Air Rescue Guard la Rega [12] naĂźt en 1952. En 2012 et en 2018, des dĂ©bris de lâappareil Ă©mergent du glacier du Gauli et sont ramassĂ©s par lâarmĂ©e de terre suisse. ĂlĂ©ments recueillis par Bernard Amrhein RĂ©cupĂ©ration de lâun des moteurs du C-53 Skytrooper » NOTES [1] Organisme chargĂ©e du transport des militaires amĂ©ricains en Europe. [2] Outre le capitaine Ralph H. Tate Jr., lâĂ©quipage se compose du sous-lieutenant Irwing Matthews copilote, du sergent Louis Hill radio-navigateur et du mĂ©canicien Wayne G. Folsom. Les passagers sont Marguerite Tate, la mĂšre du pilote, Alberta Snavely Ă©pouse du gĂ©nĂ©ral de brigade Ralph Snavely, le gĂ©nĂ©ral de brigade Loyal M. Haynes et son Ă©pouse Lona, George Harvey le seul civil du groupe, le colonel William C. McMahon, son Ă©pouse et sa fille Alice-Mary. Dans une interview publiĂ©e dans le magazine australien The Argus neuf ans aprĂšs lâaccident, cette derniĂšre raconte Jâai posĂ© mon magazine pour jeter un Ćil par le hublot, mais je ne plus rien voir. Il y a eu un choc trĂšs violent. Je me suis retournĂ©e et jâai vu Madame Snavely qui tentait dâendosser un parachute Ă la portiĂšre de lâavion. Monsieur Harvey força la portiĂšre et Madame Snavely sauta. Lorsque jâatteignis la portiĂšre, jâentendis Madame Snavely dire Oh, ces montagnes suisses sont faites de neige ! » Elle Ă©tait enfoncĂ©e dans la neige jusquâaux Ă©paules. Alors, jâai sautĂ© aussi, mais sans parachute. » [3] Le Douglas C-53 Skytrooper est une des nombreuses versions militaires du Douglas DC-3. NumĂ©riquement la plus importante aprĂšs le C-47 Skytrain, câest aussi la plus proche du modĂšle commercial dâorigine, car elle ne comporte pas de porte cargo, Ă©tant exclusivement rĂ©servĂ©e au transport de personnel. [4] Qui dĂ©cĂšdera en mai 2009, Ă lâĂąge de 88 ans. [5] Un vent catabatique, du grec katabatikos qui veut dire descendant la pente, est un vent gravitationnel produit par le poids dâune masse dâair froid dĂ©valant un relief gĂ©ographique. [6] âI see the dark lines under us, very fast, and then â I understand later, they were crevasses, they automatically became a glacier. I did not know what it was. I just know we were very close to it. Because they went by so fast, I said we are in the mountains. So I reach up and throw the throttles fore and I reach the propellers fore and the mixtures fore and I pull the yoke back. My copilot was sitting over here, he thougt I got a vertige, he was holding his yoke like this, that keep me from going up, that is dangerous, because it could stall, and I reach over and I get him out of control, and almost, as quickly as I said that, we are in the ground.â [7] LâEKW C-36 EKW pour Eidgenössische Konstruktions WerkstĂ€tte/Ateliers fĂ©dĂ©raux de construction, Ă Thoune, Canton de Soleure est un avion monomoteur biplace en tandem, monoplan Ă ailes basses, bi-dĂ©rive et train escamotable. [8] Le nom Snowcat » provient de la marque de commerce de 1946 de Tucker Sno-Cat Corporation. Ce vĂ©hicule spĂ©cialisĂ© sur la neige a dominĂ© le marchĂ© du transport de la neige jusquâaux annĂ©es 1960, lorsque dâautres fabricants se sont lancĂ©s dans lâentreprise. Ă ce moment-lĂ , Snowcat » Ă©tait une description si courante quâelle Ă©tait utilisĂ©e pour dĂ©crire tous les vĂ©hicules sur neige voir marque gĂ©nĂ©rique. Tucker est Ă©galement bien connu pour son utilisation de quatre chenilles sur ses vĂ©hicules. Tucker Sno-Cat est sans doute le plus connu des premiers fabricants et reste en activitĂ© aujourdâhui. Les Tucker Sno-Cats ont Ă©tĂ© utilisĂ©s par de nombreuses agences et services publics militaires et gouvernementaux. [9] [10] LâarmĂ©e suisse avait testĂ© les atterrissages sur neige dĂšs lâhiver 1944-1945. Roger Cornioley section Schneelandungen der Schweizer Flugwaffe im Hochgebirgeâ pdf, pages 27 et 28. [11] NĂ© en 1920, Ernst Reiss a Ă©tĂ© membre dâhonneur de la section du Club alpin suisse CAS de Oberhasli. CâĂ©tait un alpiniste douĂ© et un homme dâaudace et de persĂ©vĂ©rance. En tant que membre de lâexpĂ©dition suisse couronnĂ©e de succĂšs dans lâHimalaya, il a effectuĂ© la premiĂšre ascension du Lhotse avec Fritz Luchsinger le 18 mai 1956. Il a Ă©galement Ă son palmarĂšs lâouverture de 22 voies dâescalade sur trois continents. [12] Swiss Air-Rescue German Schweizerische Rettungsflugwacht, French Garde aĂ©rienne suisse de sauvetage, Rega is a private, non-profit air rescue service that provides emergency medical assistance in Switzerland and Liechtenstein.[3][4] Rega was established on 27 April 1952 by Dr Rudolf Bucher, who believed the Swiss rescue organization needed a specialized air sub-section[5]. Rega mainly assists with mountain rescues, though it will also operate in other terrains when needed, most notably during life-threatening emergencies. Rega also provides a repatriation and medical advice service for members who experience a medical emergency while abroad and local treatment is not available. SOURCES Der Flugzeugabsturz einer amerikanischen Dakota auf dem Gauligletscher im November 1946 vor 60 Jahren war das Haslital Schauplatz der grössten alpinen Rettungsaktion » Il y a 60 ans, le Haslital vallĂ©e de lâHasli, lieu du crash aĂ©rien dâun C-53 amĂ©ricain sur le glacier du Gauli en novembre 1946, Ă©tait le théùtre de la plus grande opĂ©ration de sauvetage alpine. Auteur NĂ© en 1943, Roger Cornioley, membre du conseil dâadministration de lâassociation dâhistoire du Canton de Berne, a grandi Ă Meiringen. En tant que membre actif, pendant des annĂ©es, de la section du Club alpin suisse CAS de Oberhasli et agent au sein de lâancienne compagnie de fusiliers de montagne III/40 Gebirgs-FĂŒsilier-Kompanie III/40, il connaissait personnellement la rĂ©gion du Wetterhorn-et du glacier du Gauli et maĂźtrisait parfaitement les contraintes militaires en montagne. Crash dans les Alpes. Sophie Meyer pour les Archives de la RTS. Air Crash Investigation C 53 Skytrooper crash on the Gauli Glacier 2018 Bruchlandung auf dem Gletscher â Dokumentation von NZZ Format 1998. En 1998, NZZ-Format a organisĂ©, en Suisse, la premiĂšre rencontre entre le pilote du C-53 et ses sauveteurs⊠1946 C-53 Skytrooper crash on the Gauli Glacier. This WWII Plane Lay Frozen in Time for 72 Years â But Then A Heatwave Uncovered Its Secrets, By Ken MacDonald, July 20, 2020.
AstucesJeux est un site vous prĂ©sentant plusieurs jeux disponibles sur mobile ou sur tablette. En plus de cela, dĂ©couvrez la solution de tous ces jeux entiĂšrement gratuitement. Solution de jeux mobile. Terrain oĂč les avions dĂ©collent et atterrissent - Codycross . Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des
Description dĂ©taillĂ©e des rushes Au camp d'aviation de Chaudun, Aisne, le 25 mai 1917, une troupe de comĂ©diens donne un spectacle devant le personnel du terrain d'aviation. Un plan panoramique montre la foule des spectateurs en contrejour depuis le fond du hangar puis la scĂšne dĂ©corĂ©e de motifs orientaux. Une comĂ©dienne se tient sur le devant de la scĂšne, tenant un sous-vĂȘtement fĂ©minin. A lâextĂ©rieur, le personnel de la base aĂ©rienne dĂ©ambule entre les avions en compagnie des comĂ©diens. Des enfants sont prĂ©sents. Les comĂ©diennes posent avec des fleurs aux cĂŽtĂ©s des officiers du camp d'aviation devant un appareil de chasse SPAD S-VII, tout en observant lâĂ©volution des appareils dans le ciel. Parmi les artistes se trouvent la chanteuse EdmĂ©e Favart, lâactrice Jeanne Delvair, de la ComĂ©die-Française et peut-ĂȘtre Melle Zambelli, une danseuse. Lucien Boyer chansonnier aux armĂ©es » est Ă©galement prĂ©sent TC 000107, au centre avec un bĂ©ret.Toujours Ă Chaudun, plusieurs pilotes posent successivement prĂšs des appareils, les deux premiers avec des Nieuport 17 et tous les autres avec des SPAD S-VII le lieutenant Jean Lavidalie de lâescadrille 462 TC 000220 dans le cockpit, se recoiffant en souriant devant lâobjectif devenu capitaine, il commandera lâescadrille au 3e trimestre 1917,le lieutenant Pierre de Charant TC 00 02 34, de la mĂȘme escadrille, quâil commandera en janvier 1918, les lieutenants de Sevin, dans le cockpit, et de Villeneuve, de lâescadrille 461, debout Ă cĂŽtĂ© de lâappareil TC 000253, les marĂ©chaux des Logis Billiet et Maraval escadrille 66 ensemble TC 000308, le capitaine Alexandre Gourlez TC 000314, qui a prĂ©cĂ©demment commandĂ© lâescadrille 461 et commande Ă ce moment lâescadrille 463,le lieutenant Malterre TC 000329, lâadjudant Jaillier, de lâescadrille 15 TC 000339 en tenue de vol dans le cockpit, les lieutenants Maurice et Louis SĂ©journĂ© TC 000401 debout Ă cĂŽtĂ© dâun appareil, arborant leur croix de guerre, et le lieutenant Privas avec son chien TC 000417, juchĂ© sur le nez de lâ un terrain d'aviation, plusieurs appareils de chasse et d'observation dĂ©collent et atterrissent. Un Nieuport 17 dĂ©colle, suivi par un SPAD S-VII. Un Caudron G4 dĂ©colle, fait des loopings et atterrit TC 000516 Ă 000714. Un avion bombardier Salmson-Moineau SM1 dĂ©colle. Avant une mission, les pilotes se retrouvent autour d'un avion de chasse Morane Saulnier type P Parasol ornĂ© de l'insigne de l'escadrille 228 un coq dans un Ă©cusson barrĂ© d'une bande bleue et commandĂ© par le capitaine Edmond Verdier. Les scĂšnes sont peut-ĂȘtre Ă Treslon, le 27 avril 1917. Le pilote embarque dans le cockpit, puis le tireur qui vĂ©rifie la tourelle. Le capitaine Paul Malavialle, commandant lâescadrille 69 embarque dans son SPAD S-VII TC 000825 peint de son insigne personnelle, et regarde la camĂ©ra avant de dĂ©coller pour une mission TC 000826. Sur un terrain dâaviation de la rĂ©gion de Reims, probablement Treslon, en mai 1917, les mĂ©caniciens prĂ©parent pour le dĂ©collage un Salmson-Moineau SM1 de l'escadrille 41 disque rouge dans un fanion blanc, TC 000914. Le mitrailleur de tĂȘte grimpe dans le nez de lâappareil et manipule la tourelle ; vue de trois-quarts arriĂšre de lâavion ; les mitrailleurs de tĂȘte et de queue rĂšglent leurs mitrailleuses Lewis dâaviation. Les mĂ©caniciens basculent lâappareil et l'Ă©quipage rejoue une attaque contre un chasseur en actionnant les armes embarquĂ©es. Sous l'appareil, une trappe s'ouvre, laissant apparaĂźtre une mitrailleuse. 1Notes comptes rendus de tournage n°277 dâAmĂ©dĂ©e Eywinger Ă Chaudun Aisne en juin 1917, et n° 179 dâAlphonse WĂ©ber le 27/04/1917 Ă Treslon Marne.1 MĂȘme scĂšne sur les films B 608 et B les reportages photographiques SPA 16 BO, SPA 75 S et 76 S, SPA 81 R 3028 le Salmson-Moineau de lâescadrille 41.
TerrainoĂč les avions dĂ©collent ou atterrissent Solution Cette page vous aidera Ă trouver toutes les solution de CodyCross Ă tous les niveaux. Ă travers les astuces et les solutions que vous trouverez sur ce site, vous pourrez transmettre chaque indice de mots croisĂ©s.
Le jeu simple et addictif CodyCross est le genre de jeu oĂč tout le monde a tĂŽt ou tard besoin dâaide supplĂ©mentaire, car lorsque vous passez des niveaux simples, de nouveaux deviennent de plus en plus difficiles. Plus tĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin dâaide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ pour vous fournir des CodyCross Terrain oĂč les avions dĂ©collent et atterrissent rĂ©ponses et dâautres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces. Ce jeu est fait par le dĂ©veloppeur Fanatee Inc, qui sauf CodyCross a aussi dâautres jeux merveilleux et dĂ©routants. Si vos niveaux diffĂšrent de ceux ici ou vont dans un ordre alĂ©atoire, utilisez la recherche par indices ci-dessous. CodyCross PlanĂšte Terre Groupe 11 Grille 2AERODROME
Surun terrain d'aviation, plusieurs appareils de chasse et d'observation décollent et atterrissent. Un Nieuport 17 décolle, suivi par un SPAD S-VII. Un Caudron G4 décolle, fait des loopings et atterrit (TC 00:05:16 à 00:07:14). Un avion bombardier Salmson-Moineau SM1 décolle. Avant une mission, les pilotes se retrouvent autour d'un avion de chasse Morane Saulnier type P (Parasol)
Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă trouver pour la dĂ©finition "Terrain oĂč les avions dĂ©collent et atterrissent" groupe 11 â grille n°2 Aerodrome Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complĂšte du jeu. đ
TerrainOu Les Avion DĂ©colle Et Atterrissent Monday, 13 June 2022 Viennent ensuite la non-prise en compte du vent (15, 8%), une mauvaise gestion du carburant (9, 2%), des dysfonctionnements ou arrĂȘts moteur (8, 1%), des problĂšmes mĂ©caniques (train, freins, gouvernes) pour 6, 2%.
ï»żLa solution Ă ce puzzle est constituéÚ de 9 lettres et commence par la lettre A CodyCross Solution â
pour TERRAIN OĂ LES AVIONS DĂCOLLENT OU ATTERRISSENT de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "TERRAIN OĂ LES AVIONS DĂCOLLENT OU ATTERRISSENT" CodyCross Arts de la ScĂšne Groupe 892 Grille 1 11 2 8 5 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Arts de la ScĂšne Solution 892 Groupe 1 Similaires
Vousavez droit Ă une compensation. Lâindemnisation due en cas de retard dĂ©pend de la distance du vol. Elle est de : 250⏠pour des vols jusqu'Ă 1500 kilomĂštres, 400⏠pour des vols entre 1500 et 3500 km, 600⏠au-delĂ de 3500 km, Ă condition d'avoir au moins 4 heures de retard (300 ⏠pour un retard entre 3 et 4 heures).
français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă votre recherche planes taking off and landing planes take off and land Depuis que je suis seule, avec trois bouteilles d'eau, j'ai vu une multitude d'avions dĂ©coller et atterrir. A travers les jumelles multimĂ©dias de la Terrasse panoramique B, vous dĂ©tecterez les avions dĂ©coller et atterrir. Through the multimedia binoculars on Panoramic Terrace B, you'll be able to detect the planes taking off and landing. Du cĂŽtĂ© de l'aĂ©roport, oĂč les enfants adorent regarder les avions dĂ©coller et atterrir. Il est proche de l'aĂ©roport, et vous pouvez voir les avions dĂ©coller et atterrir, mais il n'y avait pas de bruit inquiĂ©tant. It is close to the airport, and you can see the planes take off and land, but there was no disturbing noise. Profitez d'une gastronomie variĂ©e au grĂ© de vos goĂ»ts et envies tout en observant les avions dĂ©coller et atterrir. Le nouveau terminal, conçu par l'architecte Luis Vidal, est beaucoup plus aĂ©rĂ© et plus lumineux que l'ancien, grĂące aux grandes fenĂȘtres, qui permettent aussi de voir les avions dĂ©coller et atterrir. The new Terminal, designed by the architect Luis Vidal, is much airier and brighter than the old one, thanks to the big windows, that also allow people to see the planes taking off and landing. Pour un spectacle inĂ©dit, rendez-vous Ă la plage de Saint-Jean on y voit les avions dĂ©coller et atterrir au ras de l'eau ! For a new show, go to the beach of Saint-Jean we see planes take off and land at the water's edge! Nouvelle Ăcosse, Canada. Cette webcam qui est installĂ©e sur le toit du bĂątiment principal de l'aĂ©roport d'Halifax permet de voir les avions dĂ©coller et atterrir, venir et partir des dĂ©barcadĂšres et circuler sur lSOURCE This webcam which is installed on the roof the main building of the Halifax Airport allows to see the planes take off and land, as well come and go to the landing stages and drive on the airfield. Elle me suppliait d'aller voir les avions dĂ©coller et atterrir. Non ; elle voulait rester Ă l'aĂ©roport pour voir les avions dĂ©coller et atterrir sans qu'une catastrophe se produise. No; she wanted to spend time at the airport to see that the planes took off and landed without anything awful happening. J'aime dire que les enfants qui ont regardĂ© les avions dĂ©coller et atterrir le long des clĂŽtures d'aĂ©roports n'ont jamais vraiment grandi. I like to say that generations of kids crowded along an airport fence watching planes come and go have never really grown up. L'aĂ©roport de Bruxelles a un Ă©tage nous permettant de voir les avions dĂ©coller et atterrir, c'est mieux que Dorval Ă MontrĂ©al. The Brussels airport have a place where we can look at planes land and take off, it's better than in the Montreal's Dorval airport. Faites une pause et rendez-vous au dernier Ă©tage du Miami Airport Hotel, oĂč vous pourrez regarder les avions dĂ©coller et atterrir. Take a break and visit the top floor of the Miami Airport Hotel, where you can watch the airplanes take off and land. La ville est immense, toute illuminĂ©e, et de notre point de vue nous pouvons voir les avions dĂ©coller et atterrir sur la piste qui borde la ville, dans un ballet continu. The city is huge, all illuminated, and we watch the continuous ballet of airplanes taking of and landing on the runway bordering the city. Rappelez-vous votre enfance, lorsque vous regardiez les avions dĂ©coller et atterrir, ou encore lorsque vous vous rendiez Ă l'aĂ©roport pour y accueillir famille ou amis et Ă©tiez immĂ©diatement intriguĂ© par le fonctionnement interne des sociĂ©tĂ©s aĂ©riennes. Think back to childhood days when you watched airplanes take-off and land. Or when you went to an airport to meet family or friends and immediately became intrigued with the inner workings of airline. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 16. Exacts 16. Temps Ă©coulĂ© 88 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200
Traductionde "décollé" en italien. La Pologne "a décollé". La Polonia "ha decollato". L'avion a décollé de Londres la nuit derniÚre. L'aereo Ú decollato da Londra la notte scorsa. Mais son avion n'a pas décollé. Ma qui dice che l'aereo non Ú partito. On ne publiera ces photos qu'une fois que le Président aura décollé.
A 17 ans, le Britannique-Belge Mack Rutherfold est devenu mercredi le plus jeune Ă avoir effectuĂ© le tour du monde en planeur propulsĂ© ultra-lĂ©ger ULM. Lâappareil, modifiĂ© pour lâoccasion, avait une vitesse de croisiĂšre de 300 km/h. Le jeune homme a traversĂ© 52 pays au cours de son pĂ©riple, quâil a bouclĂ© en cinq mois. Il sâĂ©tait dĂ©jĂ fait remarquer en 2020, aprĂšs avoir obtenu son brevet de pilote Ă tout juste quinze ans, un autre record. SommairePourquoi voler en ULM ?Quelle est la fonction dâusage dâun ULM ?Est-ce quâun ULM Ă un moteur ?Comment fonctionne un ULM ?Pourquoi faire un vol en ULM ?Quel distance peut parcourir un ULM ?Pourquoi ULM ?OĂč Peut-on voler avec un ULM ?Quel ULM pour voyager ?Quel distance peut parcourir un ULM ?Comment sâhabiller pour faire de lâULM ?Quelle distance Peut-on parcourir en ULM ?Quelle distance Peut-on parcourir avec un paramoteur ?Quelle est la vitesse dâun ULM ?Quel est le plafond de vol dâun ULM ?Quelle distance Peut-on parcourir en ULM ?Quel budget pour un ULM ?Comment sâhabiller pour faire de lâULM ?Comment atterrir en ULM ?Quel budget pour un ULM ?Quel est lâULM le moins cher ?Quel ULM pour dĂ©buter ?OĂč atterrir avec un ULM ?Quel distance peut parcourir un ULM ?Quel ULM pour voyager ?Quel type dâULM choisir ?Quel type dâULM ?Quelle est la diffĂ©rence entre un ULM et un paramoteur ?Quel est lâULM le moins cher ?Quel ULM pour dĂ©buter ?Quel est le meilleur des ULM ?Quel est le meilleur des ULM ?Quel est le prix dâun ULM ?Quel distance peut parcourir un ULM ?Comment se pilote un ULM pendulaire ?Comment faire dĂ©coller un ULM ?Quel est le prix dâun ULM ?Quelle distance peut parcourir un ULM ?Comment vole un pendulaire ?Câest quoi un ULM pendulaire ?Comment voler avec un ULM ?Quel permis pour piloter un ULM ?Quel est lâULM le plus sĂ»r ? Pourquoi voler en ULM ? Biplace, lâULM permet de voler en toute intimitĂ© avec le pilote et/ou le passager. Vous dĂ©couvrirez les paysages sous un nouvel angle. LĂ©ger et optimisĂ© pour un seul passager, lâULM vole dans une moindre mesure en silence, de quoi apprĂ©cier encore plus le panorama qui sâobserve autour de vous. A quoi ressemble un vol en ULM ? Bien que plus silencieux que les avions ou les hĂ©licoptĂšres, les ultra-lĂ©gers nĂ©cessitent une communication radio pour des raisons de sĂ©curitĂ©. En effet, un pilote dâULM utilise la radio pour les mĂȘmes raisons quâun pilote dâavion donner sa position et informer les autres vĂ©hicules aĂ©riens de sa prĂ©sence. Quelle est la fonction dâusage dâun ULM ? Un ULM est un avion », câest-Ă -dire un appareil qui vole, avec des caractĂ©ristiques particuliĂšres que lâon peut rĂ©sumer comme suit Câest au maximum un appareil biplace, il ne peut transporter quâun seul passager en plus du conducteur. Est-ce quâun ULM Ă un moteur ? Un ULM motorisĂ©, communĂ©ment appelĂ© ULM, est un aĂ©ronef ULM Ă©quipĂ© dâun moteur et dont les conditions particuliĂšres de navigabilitĂ© sont simplifiĂ©es par rapport Ă la certification dâun avion lĂ©ger et soumis Ă une licence de pilote plus simple que celle de pilote privĂ©. Pour descendre plonger », le pilote tire le trapĂšze vers lui pour dĂ©placer son poids vers lâavant. La manĆuvre inversĂ©e avec le trapĂšze et le poids, vers lâarriĂšre, permet de relever lâULM pitch up ». La plupart des modĂšles voient Ă©galement un petit levier qui contrĂŽle la puissance du moteur. Pourquoi faire un vol en ULM ? DĂ©coller et atterrir en toute flexibilitĂ© Lâavantage dâun ULM est quâil nâa pas besoin dâaĂ©roport ou dâaĂ©rodrome pour dĂ©coller et atterrir. Il existe des bases ULM avec autorisations obligatoires, mais dans lâidĂ©e, câest dĂ©jĂ un peu plus gratuit que lâavion ! Quel distance peut parcourir un ULM ? 5. Quelle distance peut-il parcourir ? Les ULM modernes, selon leur capacitĂ© dâemport de carburant, peuvent parcourir de 500 Ă plus de 1 000 km en une seule fois, ce qui Ă©quivaut Ă traverser la France et mĂȘme plus. Selon le type dâavion, lâautonomie de vol varie entre 2 et 8-10 heures. Pourquoi ULM ? LâULM est une classe dâavions ultra-lĂ©gers » qui respecte des rĂšgles de puissance maximale par exemple, 100 ch maximum pour un biplace multi-axes et une masse maximale au dĂ©collage qui est passĂ©e Ă 500 kg sans parachute et 525 kg avec parachute. OĂč Peut-on voler avec un ULM ? * Un ULM peut occasionnellement dĂ©coller et atterrir sur un terrain aux caractĂ©ristiques suffisantes terrain dĂ©couvert, 200 Ă 300 m de long et 20 de large Ă condition dâavoir lâautorisation de son propriĂ©taire ou de son ayant cause et dâen aviser le maire local. Quel ULM pour voyager ? Le meilleur rapport qualitĂ©/prix du marchĂ© LâA22L2 est un ULM multiaxes Ă voilure haute qui est fabriquĂ© selon les mĂȘmes mĂ©thodes, outils et matĂ©riaux quâun avion certifiĂ©. LâA22L2 est la derniĂšre Ă©volution de lâA22 dans sa configuration ULM, un appareil dĂ©jĂ produit Ă plus de 500 exemplaires. Quel distance peut parcourir un ULM ? 5. Quelle distance peut-il parcourir ? Les ULM modernes, selon leur capacitĂ© dâemport de carburant, peuvent parcourir de 500 Ă plus de 1 000 km en une seule fois, ce qui Ă©quivaut Ă traverser la France et mĂȘme plus. Selon le type dâavion, lâautonomie de vol varie entre 2 et 8-10 heures. 2 personnes le pilote et un passager. Comment sâhabiller pour un vol ? Cela dĂ©pend de lâaltitude, mais il est gĂ©nĂ©ralement recommandĂ© dâapporter des chaussures fermĂ©es, des chaussettes, un pantalon et un pull. Quel poids faire en ULM ? ULM dâune masse maximale de 500 kg et dâune masse Ă vide de 305 kg. LâULM peut emporter au maximum 500 Ăą 305 = 195 kg dâoccupants, bagages, lest amovible et carburant. Quelle distance Peut-on parcourir en ULM ? 5. Quelle distance peut-il parcourir ? Les ULM modernes, selon leur capacitĂ© dâemport de carburant, peuvent parcourir de 500 Ă plus de 1 000 km en une seule fois, ce qui Ă©quivaut Ă traverser la France et mĂȘme plus. Selon le type dâavion, lâautonomie de vol varie entre 2 et 8-10 heures. Quelle distance Peut-on parcourir avec un paramoteur ? La distance maximale quâun paramoteur peut raisonnablement parcourir est dâenviron 200 milles, mais la plupart des vols en paramoteur ne couvrent quâenviron 10 milles. Certains pilotes de paramoteur peuvent parcourir des centaines de kilomĂštres en sâarrĂȘtant pour faire le plein lors de longs trajets. Quelle est la vitesse dâun ULM ? Ă quelle vitesse volons-nous ? Les ULM basculants utilisĂ©s par Kapitaine ULM ont des plages de vitesse de vol allant de 70 km/h Ă 120 km/h. Notre vitesse de croisiĂšre sera dâenviron 90 km/h. Quel est le plafond de vol dâun ULM ? Lâaltitude rĂ©glementaire maximale est de 19 500 pieds environ 5 950 m. En pratique, le plafond dĂ©pend des qualitĂ©s de lâengin plus on monte haut, moins lâair est dense et donc capable de porter » lâavion, qui doit alors dĂ©velopper plus de puissance pour continuer Ă monter. Quelle distance Peut-on parcourir en ULM ? Certains ULM rĂ©cents peuvent thĂ©oriquement parcourir plus de 1 000 km en une seule fois ! La distance maximale parcourue par un ULM varie fortement selon le type dâavion et la quantitĂ© de carburant disponible. Quel budget pour un ULM ? Le budget En effet, la fourchette de prix est trĂšs large, entre 15 000 ⏠pour un kit de base et 120 000 ⏠pour un appareil dit haut de gamme. Par consĂ©quent, il est nĂ©cessaire de sâhabiller chaudement ; veste et Ă©charpe sont nĂ©cessaires ainsi que des gants en hiver. PrĂ©fĂšre les chaussures de sport aux talons aiguilles » pour les dames. Un casque en cuir et des lunettes sont fournis pour le vol. Atterrissage paramoteur ULM AprĂšs avoir abordĂ© la zone dâatterrissage, Ă environ 30 m du sol et face au vent, le pilote arrĂȘte son moteur en gardant la bonne direction et la vitesse maximale, puis entame sa descente vers le point dâatterrissage. Comment sâhabiller pour un vol en ULM ? Par consĂ©quent, il est nĂ©cessaire de sâhabiller chaudement ; veste et Ă©charpe sont nĂ©cessaires ainsi que des gants en hiver. PrĂ©fĂšre les chaussures de sport aux talons aiguilles » pour les dames. Un casque en cuir et des lunettes sont fournis pour le vol. Quel budget pour un ULM ? Le budget En effet, la fourchette de prix est trĂšs large, entre 15 000 ⏠pour un kit de base et 120 000 ⏠pour un appareil dit haut de gamme. Quel est lâULM le moins cher ? Le moins cher reste le paramoteur avec brevet, qui coĂ»te gĂ©nĂ©ralement 2 000 âŹ, suivi du pendule, dont le prix oscille entre 2 500 ⏠et 3 000 âŹ. Quel ULM pour dĂ©buter ? Un pendule de type GTE ou Biplum comme un Weedhopper 3 axes, AX-3 ou Wallaby seront des sources dâapprentissage immĂ©diatement accessibles et des merveilles de complicitĂ© pour un pilote dĂ©butant. OĂč atterrir avec un ULM ? Un ULM peut occasionnellement dĂ©coller et atterrir sur un terrain aux caractĂ©ristiques suffisantes terrain dĂ©couvert, 200 Ă 300 m de long et 20 de large Ă condition dâavoir lâautorisation de son propriĂ©taire ou ayant cause et dâen aviser le maire de la commune. Un tel terrain est appelĂ© aĂ©rosurface ». Quel distance peut parcourir un ULM ? 5. Quelle distance peut-il parcourir ? Les ULM modernes, selon leur capacitĂ© dâemport de carburant, peuvent parcourir de 500 Ă plus de 1 000 km en une seule fois, ce qui Ă©quivaut Ă traverser la France et mĂȘme plus. Selon le type dâavion, lâautonomie de vol varie entre 2 et 8-10 heures. Quel ULM pour voyager ? Le meilleur rapport qualitĂ©/prix du marchĂ© LâA22L2 est un ULM multiaxes Ă voilure haute qui est fabriquĂ© selon les mĂȘmes mĂ©thodes, outils et matĂ©riaux quâun avion certifiĂ©. LâA22L2 est la derniĂšre Ă©volution de lâA22 dans sa configuration ULM, un appareil dĂ©jĂ produit Ă plus de 500 exemplaires. Quel type dâULM choisir ? Classe 1 ParamoteurClasse 2 PenduleClasse 3 MultiaxesClasse 4 AutogireClasse 5 AĂ©rostatClasse 6 HĂ©licoptĂšre Quel budget pour un ULM ? Le budget En effet, la fourchette de prix est trĂšs large, entre 15 000 ⏠pour un kit de base et 120 000 ⏠pour un appareil dit haut de gamme. Quel type dâULM ? Il existe 6 classes dâULM 1 â Le â Le â â Lâautogire â LâaĂ©rostat LâhĂ©licoptĂšre LâhĂ©licoptĂšre ultra-lĂ©ger. Quelle est la diffĂ©rence entre un ULM et un paramoteur ? La vitesse dâun ULM varie entre 30 km/h pour un paramoteur, jusquâĂ prĂšs de 300 km/h pour le multiaxe le plus rapide ! La plupart des passagers volent entre 90 et 120 km/h, les multi-essieux volent entre 100 et 200 km/h. Quel est lâULM le moins cher ? Le moins cher reste le paramoteur avec brevet, qui coĂ»te gĂ©nĂ©ralement 2 000 âŹ, suivi du pendule, dont le prix oscille entre 2 500 ⏠et 3 000 âŹ. Quel ULM pour dĂ©buter ? Un pendule de type GTE ou Biplum tel quâun Weedhopper 3 axes, AX-3 ou Wallaby seront des sources dâapprentissage immĂ©diatement accessibles et des merveilles de complicitĂ© pour un pilote dĂ©butant. Quel est le meilleur des ULM ? Le meilleur rapport qualitĂ©/prix du marchĂ© LâA22L2 est la derniĂšre Ă©volution de lâA22 dans sa configuration ULM, un avion dĂ©jĂ produit Ă plus de 500 exemplaires. LâA22L2 est lâavion tout-terrain par excellence de par sa polyvalence, son large domaine de vol et son rapport qualitĂ©/prix exceptionnel. Quel est le meilleur des ULM ? Le meilleur rapport qualitĂ©/prix du marchĂ© LâA22L2 est la derniĂšre Ă©volution de lâA22 dans sa configuration ULM, un avion dĂ©jĂ produit Ă plus de 500 exemplaires. LâA22L2 est lâavion tout-terrain par excellence de par sa polyvalence, son large domaine de vol et son rapport qualitĂ©/prix exceptionnel. Quel est le prix dâun ULM ? Les prix varient fortement selon le type dâULM et sa qualitĂ© de fabrication. La pendule ci-dessus, de la marque AirBorne haut de gamme, coĂ»te environ 40 000 euros. Quel distance peut parcourir un ULM ? 5. Quelle distance peut-il parcourir ? Les ULM modernes, selon leur capacitĂ© dâemport de carburant, peuvent parcourir de 500 Ă plus de 1 000 km en une seule fois, ce qui Ă©quivaut Ă traverser la France et mĂȘme plus. Selon le type dâavion, lâautonomie de vol varie entre 2 et 8-10 heures. Pour monter il faut pousser le cadre et pour descendre il faut le tirer. La transition flat/ulma pendule se fait en douceur. Un pendule est pilotĂ© par le dĂ©placement du centre de gravitĂ©. Le centre de gravitĂ© est sous le deltaplane, comme un pendule. Comment conduire un ULM ? Conditions dâobtention Pour obtenir la licence de pilote ULM, quelle que soit la classe dont il sâagit, il faut â Etre ĂągĂ© dâau moins 15 ans ; â Ătre en possession du certificat thĂ©orique de tronc commun, dĂ©livrĂ© par lâAviation Civile. Câest un examen sous forme de QCM 60 questions, 1h30. Un ULM peut occasionnellement dĂ©coller et atterrir sur un terrain aux caractĂ©ristiques suffisantes terrain dĂ©couvert, 200 Ă 300 m de long et 20 de large Ă condition dâavoir lâautorisation de son propriĂ©taire ou ayant cause et dâen aviser le maire de la commune. Un tel terrain est appelĂ© aĂ©rosurface ». Quel est le prix dâun ULM ? Les prix varient fortement selon le type dâULM et sa qualitĂ© de fabrication. La pendule ci-dessus, de la marque AirBorne haut de gamme, coĂ»te environ 40 000 euros. Quelle distance peut parcourir un ULM ? Certains ULM rĂ©cents peuvent thĂ©oriquement parcourir plus de 1 000 km en une seule fois ! La distance maximale parcourue par un ULM varie fortement selon le type dâavion et la quantitĂ© de carburant disponible. Un mouvement latĂ©ral gauche ou droite du pendule incline lâaile, provoquant un virage dans cette direction. Pour descendre plonger », le pilote tire le trapĂšze vers lui pour dĂ©placer son poids vers lâavant. Câest quoi un ULM pendulaire ? Un pendule est un avion ultralĂ©ger propulsĂ© ULM ou un planeur ultralĂ©ger propulsĂ© auxiliaire PULMA qui est pilotĂ© en dĂ©plaçant le centre de gravitĂ©. Lâultra-lĂ©ger est un vol Ă vue » ; câest-Ă -dire voler de jour 30 minutes avant le lever du soleil et 30 minutes aprĂšs le coucher du soleil hors des nuages ââavec la visibilitĂ© minimale dĂ©finie par la rĂ©glementation. Le pilote doit toujours avoir une vue sur le sol. Quel permis pour piloter un ULM ? Pour piloter un appareil en parfaite autonomie, quâil sâagisse dâun ULM multi-axes, pendulaire, autogire ou autre, il est nĂ©cessaire dâobtenir une licence de pilote ULM. Ce brevet est obtenu aprĂšs la rĂ©ussite dâun examen comprenant une Ă©preuve thĂ©orique au sol et une Ă©preuve pratique en vol. Quel est lâULM le plus sĂ»r ? Le G1, un avion Super STOL Short Take Off and Landing ULM Ultra Light Motorized adaptĂ© aux vols en montagne. Le G1, un ULM sĂ»r.
Deshydravions Ă FrĂ©jus et Ă Berre Les premiers hydravions ont Ă©tĂ© des planeurs. Gabriel Voisin a dĂ©collĂ© de la Seine le 6 juin 1905 et volĂ© sur 600 mĂštres Ă
Vous ĂȘtes ici Accueil / Cockpit / GĂ©rer une perte partielle de puissance aprĂšs dĂ©collage Une Ă©tude australienne sur les pertes partielles de puissance moteur aprĂšs dĂ©collage sur monomoteurs Ă pistons. En 2013, le bureau australien de la sĂ©curitĂ© des Transports ATSB a publiĂ© une Ă©tude portant sur la gestion dâune perte partielle de puissance aprĂšs dĂ©collage, sur monomoteur ». Il sâagissait dâattirer lâattention des pilotes et instructeurs aux risques dâune perte partielle de la puissance en montĂ©e initiale, et ce sur monomoteur. Ceci faisait suite Ă des accidents liĂ©s Ă des dĂ©crochages ou pertes de contrĂŽle dans de telles conditions. En voici une traduction libre » de lâessentiel de son contenu. GĂ©rer une perte partielle de puissance aprĂšs dĂ©collage sur monomoteur Si la perte totale de la puissance fait partie des exercices lors de la formation des pilotes, lâĂ©tude a montrĂ© que durant et juste aprĂšs le dĂ©collage, une perte partielle de puissance moteur avait trois plus dâoccurrences dâintervenir quâune panne totale. De plus, lâATSB a enregistrĂ© 9 accidents mortels entre 2000 et 2010 suite Ă des pannes partielles contre 0 accident mortel dans le cas de pannes totales. Si lâune des raisons de cette diffĂ©rence provient du fait quâune panne partielle est plus exigeante Ă gĂ©rer, suite aux choix auxquels se trouve confrontĂ© le pilote avec des dĂ©cisions Ă prendre immĂ©diatement, cela nâexplique pas tout. Un autre facteur serait liĂ© Ă la formation. La perte totale de puissance aprĂšs dĂ©collage fait partie du cursus du pilote VFR mais ce nâest pas le cas dâune perte partielle de la puissance, ou du moins pas de façon aussi poussĂ©e. LâATSB soulignait la difficultĂ© dâun entraĂźnement Ă la perte partielle de puissance du fait de la multitude de situations possibles variabilitĂ© de la puissance rĂ©siduelle et fiabilitĂ© dans le temps dâoĂč la nĂ©cessitĂ© dâattirer lâattention des pilotes pour quâils soient mieux prĂ©parĂ©s Ă ce type de situation. Le document met en avant la stratĂ©gie Ă mettre en place, consistant Ă â anticiper la prise de dĂ©cision avant le vol pour les urgences et les situations anormales sur lâaĂ©rodrome utilisĂ©, â rĂ©aliser de façon attentionnĂ©e la visite prĂ©vol et les essais moteur pour rĂ©duire le risque de panne partielle, â avoir une rĂ©action positive pour conserver le contrĂŽle de lâappareil lors du retour au terrain ou lors de lâatterrissage forcĂ©, en prenant en compte lâĂ©nergie Ă lâarrondi et la vitesse de dĂ©crochage. Panne partielle pendant ou aprĂšs le dĂ©collage Une panne partielle de puissance intervient quand la puissance dĂ©livrĂ©e est infĂ©rieure Ă celle demandĂ©e par le pilote mais supĂ©rieure Ă celle du ralenti. Une panne partielle de puissance aprĂšs dĂ©collage est Ă prendre en considĂ©ration quand lâappareil a quittĂ© le sol, se trouvant en montĂ©e initiale, gĂ©nĂ©ralement sous la hauteur de circuit de piste, tout en Ă©tant proche de lâaĂ©rodrome. Une panne moteur totale prĂ©cĂ©dĂ©e dâune panne partielle fait partie des cas Ă©tudiĂ©s durant cette Ă©tude. Les causes dâune panne partielle peuvent ĂȘtre â des problĂšmes mĂ©caniques du moteur, â des circuits air ou carburant obstruĂ©s, une combustion incomplĂšte, un manque de carburant, un problĂšme dâallumage⊠â un blocage mĂ©canique des manettes de gaz, comme un cĂąble de commande bloquĂ© ou rompu. Du 1er janvier 2000 au 31 dĂ©cembre 2010, lâATSB avait enregistrĂ© 242 Ă©vĂ©nements dont 9 mortels dont 75 avec panne totale. Il en ressort quâune panne partielle est plus complexe et plus frĂ©quente quâune panne totale. Le scĂ©nario de la panne partielle est plus complexe Ă gĂ©rer. Le pilote doit prendre la dĂ©cision difficile de poursuivre le vol ou de rĂ©aliser un atterrissage forcĂ©. La prise de dĂ©cision peut ĂȘtre fortement influencĂ©e par le fait que le moteur dĂ©livre encore de la puissance, mĂȘme si cela reste non fiable. La tendance Ă vouloir revenir au terrain est grande. PrĂ©paration du vol et auto-briefing â PrĂ©pavol Durant une panne partielle de puissance aprĂšs dĂ©collage, le pilote doit prendre une dĂ©cision pour gĂ©rer la situation sous conditions de stress, dâincertitude, de forte charge de travail et pression temporelle Ă©levĂ©e. En prenant en compte certaines donnĂ©es comme la direction du vent, les options pour atterrir sur et en dehors du terrain, devant et derriĂšre lâavion, vous pourrez diminuer votre charge mentale si une panne partielle intervient. Avoir prĂ©parĂ© un plan peut aussi diminuer les effets de la dĂ©cision Ă prendre sous stress. Avoir planifiĂ© au prĂ©alable votre rĂ©action en conditions calmes vous permettra de mieux mettre en place les actions Ă faire si une situation dâurgence intervient. Il est donc recommandĂ© de prendre en compte une possible panne partielle de moteur dans son plan dâaction et sa stratĂ©gie de gestion des erreurs et des menaces. Votre prĂ©paration doit donc sâintĂ©resser aux points suivants â le QFU de la piste et le meilleur choix en cas de virage de retour, â la force et la direction du vent au moment du dĂ©collage, â les obstacles et le relief, â les points de dĂ©cision selon la hauteur et les performances pour diffĂ©rentes options dâatterrissage sur le reliquat de piste, en dehors de lâaĂ©rodrome, en effectuant un virage de retour. Ăviter une panne partielle de moteur â Auto-briefing Tous les pilotes, y compris sur monomoteurs, doivent se faire leur propre briefing SĂ©curitĂ© Ă chaque dĂ©collage. Ce briefing est important car il vous remĂ©more les actions planifiĂ©es en cas dâurgence comme une panne partielle de puissance. â Visite prĂ©vol LâATSB a notĂ© de nombreux Ă©vĂ©nements oĂč il y avait la preuve de la dĂ©tection dâune anormalitĂ© dans le fonctionnement du moteur, ou quâun problĂšme aurait dĂ» ĂȘtre dĂ©tectĂ© et empĂȘcher tout dĂ©collage. PrĂ©venir est meilleur que guĂ©rir. Les essais moteur constituent un important filet de sĂ©curitĂ© pour Ă©viter tout problĂšme moteur aprĂšs dĂ©collage. Certains cas ont rĂ©vĂ©lĂ© une absence de carburant, ou une contamination de ce dernier entraĂźnant des problĂšmes moteur aprĂšs dĂ©collage, suivis dâune panne totale qui aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©e par une meilleure visite prĂ©vol. Celle-ci doit comprendre le moteur et le circuit carburant. DâoĂč lâimportance de purger tous les points prĂ©vus Ă cet effet. VĂ©rifier lâabsence de fuite une fois les purges remises en place. Lâabsence de fuite, une bonne sĂ©lection du rĂ©servoir avant dĂ©collage, la vĂ©rification que les bouchons de rĂ©servoir sont bien en place correctement fermĂ©s sont des points importants. Connaissez bien le circuit carburant de votre avion et les consignes du constructeur. De nombreux accidents ont Ă©tĂ© dus Ă une mauvaise sĂ©lection ou une sĂ©lection imparfaite du bon rĂ©servoir. DĂšs quâil y a au moins deux rĂ©servoirs, ce point est capital. VĂ©rifiez bien le rĂ©servoir opĂ©rationnel avant le dĂ©collage. La contenance doit ĂȘtre vĂ©rifiĂ©e de plusieurs façons et non pas une seule visuelle, par vĂ©rification sur le carnet de route, par jauge, etc. â Ăvitez la distraction Une rupture de procĂ©dure prĂ©vol par distraction ou sous la pression temporelle peut entraĂźner des oublis. PrĂ©venir vos passagers que la visite prĂ©vol ne doit pas ĂȘtre perturbĂ©e, ou dans le cas contraire, revenez en arriĂšre pour ĂȘtre certain de ne rien oublier. Un quart des pertes de puissance sont survenus lors de sĂ©ances de touchĂ©s-dĂ©collĂ©s, suite Ă des pannes dâessence. MĂȘme lors de courts vols, une gestion carburant est nĂ©cessaire avec un bilan avant dĂ©collage et une durĂ©e maximale du vol. Certains accidents sont dus Ă une panne moteur au dĂ©collage aprĂšs avoir consommĂ© le reliquat de carburant dans les canalisations⊠Des essais moteur mĂ©thodiques doivent supprimer ce type de cause. â Essais moteur sur le rĂ©servoir prĂ©vu Il est important que le circuit carburant ne soit pas modifiĂ© entre les essais et le dĂ©collage. Il faut donc utiliser pour dĂ©coller le rĂ©servoir testĂ© lors des essais moteur, pour minimiser les risques de dysfonctionnement. Effectuez des essais moteur mĂ©thodiquement. Des accidents ont eu lieu aprĂšs que les pilotes aient notĂ© des anomalies Ă rĂ©gime Ă©levĂ© avant dĂ©collage, tels que des vibrations ou Ă -coups. DâoĂč lâimportance de bien noter la chute des tours aux essais magnĂ©tos et Ă lâapplication du rĂ©chauffage carburateur. VĂ©rifier les pressions dâessence et dâhuile ainsi que la tempĂ©rature de cette derniĂšre. LâATSB a notĂ© des bougies noyĂ©es, des problĂšmes de givrage carburateur, des fonctionnements non rĂ©guliers du moteur sans que la cause ne soit identifiĂ©e. â Un briefing SĂ©curitĂ© DĂ©jĂ Ă©voquĂ©, ce dernier doit logiquement intervenir aprĂšs les essais moteur, peu avant lâalignement. Il alimente la mĂ©moire courte, en rĂ©capitulant les diffĂ©rentes options selon la situation rencontrĂ©e. â LâaccĂ©lĂ©ration initiale Un problĂšme moteur peut parfois ne pas ĂȘtre dĂ©tectĂ© lors des essais moteur mais survenir Ă lâapplication totale de la puissance lors du dĂ©collage. Il faut Ă©valuer lâaccĂ©lĂ©ration de lâappareil en fonction de la distance parcourue, en comparant avec de prĂ©cĂ©dents dĂ©collages. Des cas ont montrĂ© des symptĂŽmes de perte de puissance dĂšs le roulage avant la rotation rĂ©gime moins Ă©levĂ© que prĂ©vu, pĂ©tarades, accĂ©lĂ©ration molle, mauvais rĂ©glage de la manette de pas ou de rĂ©chauffage carburateur, etc. Les pilotes ont pourtant poursuivi le dĂ©collage⊠Il est recommandĂ© dâutiliser la totalitĂ© de la piste et dâĂ©viter un alignement Ă partir dâune intersection, pour vous donner plus de latitude pour atterrir devant vous ou dans un champ si le moteur perd de la puissance aprĂšs dĂ©collage. â AccĂ©lĂ©ration-arrĂȘt Des pilotes ont abandonnĂ© le dĂ©collage, dĂšs lâapplication de la pleine puissance ou juste avant la rotation. Un tiers des pilotes lâa fait Ă la vitesse de rotation avec au moins la moitiĂ© de la piste dĂ©jĂ atteinte. Un quart des cas sont intervenus lors de touchĂ©s-dĂ©collĂ©s. Sur les 24 accĂ©lĂ©rations-arrĂȘts, 20 nâont entraĂźnĂ© aucun dommage et 4 des dommages mineurs, avec des dommages matĂ©riels aile, hĂ©lice, trainâŠ. Un quart des accĂ©lĂ©rations-arrĂȘts ont Ă©tĂ© suivies dâune sortie longitudinale ou dâun cheval de bois pour Ă©viter la sortie de piste. Ainsi, il est important de noter tout problĂšme avant la vitesse de rotation. â Ăviter la pression La pression peut entraĂźner un pilote Ă dĂ©coller sans avoir rĂ©glĂ© un problĂšme. Câest identique au syndrome de destinationite » avec la poursuite du vol dans le mauvais temps. Si vous ne savez pas, ne dĂ©collez pas GĂ©rer une panne partielle aprĂšs dĂ©collage Une panne partielle peut entraĂźner une puissance trĂšs faible Ă une puissance proche des paramĂštres normaux. La prioritĂ© doit ĂȘtre donnĂ©e au contrĂŽle de lâappareil et non pas Ă lâanalyse des problĂšmes. â Maximisez la hauteur ou minimiser la distance Monter Ă la vitesse de meilleur taux de montĂ©e ou de meilleur angle, selon lâavion et le lieu, doit maximiser vos options en cas de panne partielle. Les actions initiales Ă faire sont les suivantes â abaissez le nez de lâappareil pour conserver la vitesse de planĂ©, â rĂ©alisez une analyse de panne comme si cette derniĂšre Ă©tait totale. Ceci uniquement si vous avez suffisamment de temps. â conservez la vitesse de planĂ© et vĂ©rifiez si lâavion peut maintenir, gagner ou perdre de la hauteur en fonction des paramĂštres. Ceci vous renseignera sur les options disponibles. â pilotez lâappareil pour atterrir, en fonction de la hauteur et des performances, et les trajectoires prĂ©vues pour un tel scĂ©nario. Si un virage est entamĂ©, nâoubliez pas que lâinclinaison augmente la vitesse de dĂ©crochage. Volez symĂ©trique pour limiter le taux de chute. Avoir une hauteur minimale pour entamer un virage est recommandĂ©. â rĂ©actualisez les options dâatterrissage au fil du temps. Prenez des dĂ©cisions mais soyez prĂȘt Ă modifier votre plan si nĂ©cessaire. â atterrissez. Ayant une hauteur minimale pour avoir les ailes Ă lâhorizontale 200 ft/sol minimum recommandĂ©s, en fonction du taux de roulis, de la vitesse et de lâexpĂ©rience du pilote. Maintenez la vitesse de planĂ© jusquâĂ lâarrondi pour avoir assez Ă©nergie pour diminuer le taux de chute. â Les scĂ©narios disponibles Trois dĂ©cisions sont possibles en cas de panne partielle aprĂšs dĂ©collage â atterrissage forcĂ© ou de prĂ©caution dans lâenceinte de lâaĂ©rodrome aprĂšs dĂ©collage, â atterrissage forcĂ© ou de prĂ©caution en dehors de lâaĂ©rodrome, â virage de retour vers lâaĂ©rodrome avec atterrissage forcĂ© hors aĂ©rodrome ou atterrissage forcĂ© sur lâaĂ©rodrome selon les cas. Sur les 242 cas de pannes partielles entre 2000 et 2010, deux tiers des pilotes ont fait demi-tour. Sur ces 160 cas, 145 ont rĂ©ussi Ă revenir au terrain de dĂ©part. Dans 19% des cas, un atterrissage forcĂ© ou de prĂ©caution a Ă©tĂ© menĂ© et 22 sur 48 cas ont atterri dans lâenceinte juste aprĂšs dĂ©collage. 10% des cas ont entraĂźnĂ© une accĂ©lĂ©ration-arrĂȘt avant de quitter le vol. Dans 10 cas, le pilote nâa semble-t-il pas menĂ© dâaction spĂ©cifique, suivi dâune collision avec le sol, dont 7 avec perte de contrĂŽle. â Maintenez la vitesse de planĂ© Le plus important est de maintenir une bonne vitesse pour Ă©viter un dĂ©crochage et avoir de lâĂ©nergie pour gĂ©rer lâarrondi. Lâessentiel est de savoir oĂč va lâappareil, de maintenir le contrĂŽle et dĂ©velopper une conscience de la situation. Le schĂ©ma suivant donne les hauteurs auxquelles la panne a Ă©tĂ© annoncĂ©e ou dĂ©tectĂ©e. Le nombre dâatterrissages forcĂ©s est nettement plus Ă©levĂ© quand on se trouve dans la tranche du sol Ă 250 ft plutĂŽt quâau-dessus de 250 ft, quand la dĂ©cision de faire demi-tour a Ă©tĂ© prise. Il est probable que la plupart des atterrissages forcĂ©s nâĂ©taient que la seule option, lâappareil Ă©tant incapable de maintenir sa hauteur et le pilote nâayant pas assez de hauteur pour manoeuvrer. Sur les 10 cas oĂč le pilote nâa pas rĂ©agi, 4 ont entraĂźnĂ© des dĂ©cĂšs. Ces accidents sont surtout survenus avec lâappareil poursuivant tout droit, diminuant sa vitesse pour maintenir une hauteur, avant une perte de contrĂŽle avec dĂ©crochage ou vrille, ou la collision avec des obstacles tels des arbres. Prenez des dĂ©cisions avant vol pour anticiper une panne, afin de rĂ©duire votre charge de travail et vous aider Ă faire la bonne action. Soyez clair avec vous-mĂȘme et avec vos passagers sur votre plan dâaction prĂ©vu. Dans 8 cas sur 232, le pilote a menĂ© une action menant Ă une perte de contrĂŽle. Mais il nây avait pas de dĂ©cision claire et dâaction en consĂ©quence, si ce nâest de piloter jusquâĂ la collision avec un obstacle ou le sol. Les hauteurs oĂč une perte partielle de puissance nâa entraĂźnĂ© aucune action apparente du pilote se trouvent entre 50 et 100 ft. Atterrissage forcĂ© ou de prĂ©caution sur lâaĂ©rodrome 22 cas ont Ă©tĂ© relevĂ©s avec atterrissage dans lâaxe ou lĂ©gĂšrement dĂ©calĂ© par rapport Ă la piste, dĂ©cision prise entre 25 et 150 ft. 5 cas avec lâappareil Ă hauteur de circuit ou hors du pĂ©rimĂštre du terrain mais apte Ă rejoindre une autre piste. Sur les 27 cas, 2 ont entraĂźnĂ© des blessures graves et 3 des blessures lĂ©gĂšres, mais aucun accident mortel. Seulement des dommages matĂ©riels aprĂšs sortie de piste. Quelques points Ă noter pour rĂ©duire les risques plus tĂŽt la puissance est rĂ©duite, plus grande est la distance disponible pour atterrir. Tout virage augmente le risque dâun dĂ©crochage et celui de toucher le sol dâune extrĂ©mitĂ© dâaile. la sortie des pleins volets est recommandĂ©e si possible car cela diminuer la vitesse sol au contact. Mais cela peut aussi rĂ©duire lâefficacitĂ© du freinage et augmenter lâeffet de sol notamment sur avions Ă ailes basses. Atterrissage forcĂ© ou de prĂ©caution hors aĂ©rodrome Si la panne intervient aprĂšs le dĂ©collage et dans les limites du terrain, il peut ĂȘtre plus appropriĂ© de poursuivre hors du pĂ©rimĂštre de lâaĂ©rodrome dans certaines conditions, notamment en lâabsence de surface acceptable pour atterrir. 21 cas seulement ont Ă©tĂ© notĂ©s pour un pilote menant un atterrissage forcĂ© ou de prĂ©caution hors limites de lâaĂ©rodrome avec 1 accident mortel et 3 accidents avec blessures lĂ©gĂšres. Lâaccident mortel est dĂ» Ă un amerrissage, avec faibles dommages Ă lâavion mais un des passagers sâest noyĂ© aprĂšs avoir quittĂ© lâavion. Pour tous ces cas, la panne a gĂ©nĂ©ralement Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e vers 200 ft/sol. Les rapports dâaccidents montrent que les pilotes ont parfois utilisĂ© la puissance rĂ©siduelle pour mener leur approche, mais vous devez considĂ©rer que votre moteur peut vous lĂącher Ă tout moment. Il faut donc conduire lâatterrissage comme si vous nâaviez aucune puissance, pour annuler toute incertitude. Les pilotes sont plus entraĂźnĂ©s Ă gĂ©rer une panne totale. Utilisez la structure de lâappareil pour minimiser les dommages. PrioritĂ© Ă la survie des passagers et au pilote, sans considĂ©ration pour lâappareil. Utilisez le train ou les ailes pour absorber lâĂ©nergie Ă lâimpact, sur des obstacles, pour dĂ©cĂ©lĂ©rer lâappareil. Ăvitez un contact direct du fuselage avec un obstacle. Virage de retour vers lâaĂ©rodrome Avec lâurbanisation autour de certains aĂ©roports et lâabsence de surfaces acceptables pour atterrir, une autre option peut ĂȘtre un retour vers le terrain tout en envisageant un atterrissage forcĂ©. Si suffisamment de puissance est lĂ pour tenir une altitude, cette option devient possible tant que lâappareil peut Ă©galement ĂȘtre posĂ© hors terrain sur la trajectoire le ramenant au terrain. Lâoption est Ă Ă©viter dans certains cas fort trafic, obstacles, composante de vent non favorable, risques de dĂ©crochage⊠Un bon plan de retour au terrain ne doit pas placer lâappareil dans une situation plus risquĂ©e que celle dâun atterrissage forcĂ© conduit hors limites de lâaĂ©rodrome. Les quatre points Ă prendre en compte pour justifier un demi-tour sont â de la hauteur disponible, â de la puissance encore suffisante assez pour monter ?, â une vitesse de dĂ©crochage accrue avec lâangle dâinclinaison augmente le risque de dĂ©crochage, â un niveau de confiance suffisant dans la puissance restante, tout en considĂ©rant que le moteur peut lĂącher Ă tout instant. Le pilote, pour son plan dâaction, doit â Ă©valuer la nature du terrain Ă survoler, meilleure ou pire que celle dâun atterrissage dans lâaxe, ainsi que la vitesse sol Ă lâatterrissage si le vent est fort. â maintenir la vitesse de planĂ© sans chercher Ă maintenir une hauteur, afin dâavoir des marges en cas de virage Ă inclinaison modĂ©rĂ©e. â optimiser le taux de virage avec une inclinaison maximale acceptable. Avec le facteur de charge et une augmentation du taux de chute, le retour au terrain peut ĂȘtre compromis surtout si la puissance varie sans prĂ©venir. Ăvitez les risques dâun virage Ă faible hauteur. Nâaugmentez pas lâinclinaison pour augmenter le taux de virage. â dĂ©finir une hauteur minimale oĂč les ailes devront ĂȘtre horizontales pour lâatterrissage 200 ft minimum. â piloter lâappareil et constamment analyser les options pour atterrir en cas de panne totale du moteur. Observer lâenvironnement devrait prendre au moins 85% du temps, 10% pour vĂ©rifier la hauteur de lâavion et 5% pour contrĂŽler lâinstrumentation altimĂštre et anĂ©momĂštre. Si lâanalyse montre quâil nâest pas possible de revenir au terrain au vu du taux de chute, un atterrissage forcĂ© doit ĂȘtre prĂ©vu. Durant le virage de retour, il faut considĂ©rer que le meilleur taux de virage en fonction de la perte de hauteur est dâenviron 45°, avec une vitesse de dĂ©crochage accrue de 19%. Pour conserver la vitesse de planĂ©, le nez sera abaissĂ© pour diminuer la traĂźnĂ©e induite. Prenez en compte la distance Ă parcourir durant le virage. Soyez prĂȘt Ă stopper le virage et atterrir dans lâaxe si la puissance se dĂ©tĂ©riore. LâATSB a notĂ© que prĂšs des deux tiers des pilotes ont choisi de faire demi-tour aprĂšs une panne partielle. 94% ont entraĂźnĂ© aucun dommage ou blessure. 19% ont donnĂ© lieu Ă un atterrissage forcĂ© ou de prĂ©caution. Parmi ceux-ci, 81% sans blessures. Il y a eu plus de pertes importantes de puissance liĂ©es aux atterrissage forcĂ©s, la hauteur ne permettant pas un retour. 4 accidents mortels et 1 accident grave sont liĂ©s Ă des pertes de contrĂŽle aprĂšs le virage, avec dĂ©crochage et vrille, et impact avec le sol. Un virage de retour implique un pilotage prĂ©cis sous fort stress. En cas de dĂ©crochage ou dĂ©part en vrille, au vu des hauteurs pratiquĂ©es, la rĂ©cupĂ©ration est peu probable. Avec le fait que de nombreux aĂ©rodromes sont noyĂ©s dans lâurbanisation, quand hauteur et reliquat de puissance sont suffisants, un retour au terrain est une option moins dangereuse quâun atterrissage forcĂ©, pour lâĂ©quipage et les tiers. Pour les atterrissage hors aĂ©rodrome aprĂšs demi-tour, 15 cas ont Ă©tĂ© relevĂ©s avec la hauteur ne pouvant ĂȘtre conservĂ©e. 3 ont entraĂźnĂ© des accidents mortels, tous par perte de contrĂŽle, et 4 ont entraĂźnĂ© des blessures graves. 3 sur 4 accidents graves sont liĂ©s Ă des atterrissages durs plutĂŽt quâĂ la rencontre dâobstacles, renforçant lâidĂ©e importante de maintenir la vitesse jusquâĂ lâarrondi. Un autre accident grave est liĂ© au dĂ©ploiement du parachute balistique au-dessus de lâeau mais Ă une hauteur infĂ©rieure Ă celle recommandĂ©e par le constructeur, lâavion touchant lâeau avec une assiette presque verticale. Les accidents ci-dessus sont dus Ă des vitesses faibles ou de forts angles dâinclinaison sans maintenir suffisamment de vitesse pour arrondir. Pour les atterrissages sur lâaĂ©rodrome aprĂšs demi-tour, 145 cas ont Ă©tĂ© relevĂ©s, dont 1 mortel et 1 autre avec blessures graves. Dans le premier cas, le moteur Ă©tait engorgĂ© et le pilote a perdu le contrĂŽle durant le virage Ă une hauteur ne lui permettant pas de rĂ©cupĂ©rer la trajectoire. Le second est Ă©galement intervenu sur perte de contrĂŽle durant un virage serrĂ©. 50 demi-tours ont permis un retour au sol en utilisant une autre piste. Ceci doit ĂȘtre envisagĂ© Ă la prĂ©paration du vol. Ceci permet de rĂ©duire le virage ainsi que la distance Ă parcourir. Les avions qui ont rĂ©ussi ces demi-tours avaient gĂ©nĂ©ralement assez de puissance pour maintenir une hauteur voire grimper dans le circuit. Cependant certains avaient assez de hauteur pour revenir en descente avec une puissance partielle. Perte de contrĂŽle 15 des 242 pannes ont entraĂźnĂ© une perte de contrĂŽle. Plus de 50% ont entraĂźnĂ© des dĂ©cĂšs, aprĂšs dĂ©crochages et vrilles, aprĂšs diminution de la vitesse, le pilote tentant dâĂ©tirer la distance de planĂ© ou de maintenir sa hauteur, ou aprĂšs un virage serrĂ© avec accroissement de la vitesse de dĂ©crochage. DâoĂč lâimportance de bien connaĂźtre son avion et de surveiller vitesse et angle dâinclinaison lors du virage bien symĂ©trique. Si la panne partielle est quasi-totale, le pilote considĂ©rera quâil est en panne totale et agira dans ce sens. Ă lâautre extrĂ©mitĂ©, quand la puissance permet quand mĂȘme de monter, plus dâoptions sont disponibles pour revenir avec prĂ©caution vers lâaĂ©rodrome. La difficultĂ© intervient entre ces deux extrĂȘmes comme le montre le schĂ©ma ci-dessous. Pour rĂ©sumer â Des vĂ©rifications avant dĂ©collage peuvent prĂ©venir une panne partielle. â Une prĂ©paration du vol poussĂ©e et un briefing SĂ©curitĂ© â Garder le contrĂŽle âŠâŠâŠ Photo dâouverture © F. Besse / Pour ceux qui veulent aller plus loin, le lien vers lâĂ©tude intĂ©grale.
Lesavion peut le gĂ©rer, et les pilotes sont bien formĂ©s pour le faire. Attendez-vous simplement Ă ce quâil soit un peu cahoteux pendant le dĂ©collage et lâatterrissage. Atterrir dans la neige est, croyez-le ou non, beaucoup moins dangereux que le dĂ©collage. De mĂȘme, pourquoi les avions tournent-ils au dĂ©collage ? Lorsque vous tourner dans un avion lâaile intĂ©rieure se dĂ©place
COURS DE PILOTAGE DĂ©collages et atterrissages Les principaux problĂšmes Les modĂšles lĂ©gers sont trĂšs sensibles aux rafales. Nous devrons essayer d'atterrir directement vent de face. Dans le dernier article consacrĂ© Ă l'initiation au pilotage d'aĂ©romodĂšles RC, nous vous avions parlĂ© des premiers vols et des principales difficultĂ©s auxquelles le dĂ©butant doit faire face, comme, par exemple, les problĂšmes d'orientation, le contrĂŽle de l'altitude et de la vitesse en virage, l'apparente inversion des commandes lorsque le modĂšle vole face au pilote, etc. La prĂ©sence d'un instructeur est indispensable au cours de cette Ă©tape de l'apprentissage. En effet, il est plus que probable que, plusieurs fois par vol, le dĂ©butant s'embrouillera dans les commandes, perdra le contrĂŽle de l'appareil ou commettra une bĂȘtise comme nous l'avons bien sĂ»r tous fait au dĂ©but; le "maĂźtre" devra alors prendre les commandes pour Ă©viter un "sinistre total". Au risque de nous rĂ©pĂ©ter, nous tenons Ă insister une nouvelle fois sur l'importance de la double commande, dont on peut Ă©quiper la plupart des radios modernes; cette prĂ©caution se justifie particuliĂšrement pour la phase du vol que nous allons dĂ©crire aujourd'hui les moments d'affolement - et, par consĂ©quent, les crashes - ne sont pas rares. Certains lecteurs nous reprochent une approche jugĂ©e trop "stricte"; ils auraient souhaitĂ© que nous leur apprenions, dĂšs les premiers articles, Ă ĂȘtre "autosuffisants". Urne chose est certaine on n'apprend pas Ă dĂ©coller et/ou Ă atterrir avant de bien savoir piloter ''en l'air", et tenter d'y parvenir seul ne vous conduira qu'Ă casser vos modĂšles. Il est clair que la manoeuvre d'atterrissage est la plus dĂ©licate mais comme "...Ă chaque vol correspond un atterrissage, qu'il soit de qualitĂ© ou non", nous devrons, tĂŽt ou tard, nous rĂ©soudre Ă apprendre cette technique. 1 Le dĂ©collage, lui aussi, doit se faire vent de face. 2 Atterrissage "au ras des chardons" dĂ» Ă une panne moteur voir l'hĂ©lice. ManĆuvres prĂ©liminaires Nous avions, dans notre dernier article, Ă©voquĂ© les "approches" ou ''passages". Ce qui va suivre constitue en quelque sorte une "rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale", le but Ă©tant d'atterrir en toute sĂ©curitĂ©. Pour ce faire, il vous faudra apprendre Ă aligner l'appareil sur l'axe de la piste, et ce, quelle que soit sa position initiale, avec une inclinaison d'ailes nulle et en pente douce, ce qui est indispensable pour pouvoir atterrir sans risques. Le modĂšle qui convient le mieux pour les approches et, d'ailleurs, pour toutes les phases de l'apprentissage est un entraĂźneur Ă aile haute, avec ou sans ailerons, fiable et correctement carburĂ©. Nous mentionnons ce dernier point car si, au cours des premiĂšres phases de l'apprentissage, qui se dĂ©roulent Ă une altitude suffisante, le moteur s'arrĂȘte, l'instructeur aura toujours le temps de prendre les commandes et d'effectuer l'atterrissage avec le moteur Ă l'arrĂȘt; alors qu'une panne moteur en fin d'approche nous laissera en hĂ©ritage un modĂšle "mort", proche du dĂ©crochage, Ă faible altitude et dans une position qui rendra difficile un atterrissage sans casse; il est dĂ©jĂ assez difficile d'atterrir sur la piste sans, en plus, devoir le faire vent arriĂšre, sur un champ labourĂ© qui se trouve Ă 200-300 mĂštres de distance⊠Les premiĂšres approches doivent ĂȘtre effectuĂ©es Ă une hauteur suffisante, Ă mi-moteur et amorcĂ©es Ă distance raisonnable; nous apprendrons ainsi Ă diriger l'avion vers la piste et Ă longer celle-ci, toujours face au vent. L'atterrissage se fait toujours avec le vent de face la vitesse de l'avion par rapport au sol est ainsi beaucoup plus faible, ainsi que les dĂ©gĂąts Ă©ventuels au cas oĂč la prise de contact avec le sol serait loin d'ĂȘtre parfaite. AprĂšs avoir appris Ă diriger le modĂšle face au vent et parallĂšlement, mais Ă une hauteur respectable, il vous faudra rĂ©aliser des passages de plus en plus bas et Ă vitesse de plus en plus rĂ©duite. AprĂšs trois ou quatre vols l'atterrissage sera, bien entendu, effectuĂ© par l'instructeur, vous ne devriez plus avoir trop de peine Ă positionner l'appareil Ă environ dix mĂštres Ă la verticale du dĂ©but de piste et Ă une puissance infĂ©rieure Ă mi-moteur. Si vous coupez alors les gaz en laissant tourner le moteur au ralenti, l'appareil descendra en douceur et il est plus que probable qu'il atterrira tout seul en fin de piste sans que vous ne deviez intervenir. Un Sukhoi acrobatique en plein dĂ©collage. A moins de disposer d'un avion trĂšs puissant, et d'ĂȘtre un expert, il faudra veiller Ă adopter un angle de dĂ©collage infĂ©rieur Ă celui qu'illustre cette photo. Notre premier atterrissage Une fois que vous aurez dominĂ© ces passages Ă basse altitude, viendra "l'heure de vĂ©ritĂ©". Avec l'instructeur Ă vos cĂŽtĂ©s, mais bien dĂ©cidĂ© Ă atterrir sans son aide, vous commencerez par voler quelques minutes Ă haute altitude et vous rĂ©aliserez quelques approches "d'essai". Nous vous conseillons de faire en sorte que le modĂšle entre en dĂ©but de piste Ă vitesse modĂ©rĂ©e-faible et Ă basse altitude; vous sortirez du cĂŽtĂ© opposĂ© et commencerez ensuite le "circuit d'atterrissage" qui consiste, ni plus ni moins, Ă prĂ©parer l'approche dĂ©finitive vous coupez les gaz afin que le modĂšle descende en douceur et passe devant vous Ă environ 50-100 mĂštres de distance et 20 de hauteur. Quand il aura dĂ©passĂ© le dĂ©but de piste de 50-100 mĂštres, vous le ferez virer en douceur vers vous en ouvrant Ă peine les gaz pour qu'il continue Ă perdre de l'altitude; si vous ne commettez aucune erreur grave, comme, par exemple, commander Ă l'envers quand le modĂšle vous fera face, vous terminerez le virage Ă environ 100 mĂštres du dĂ©but la piste et Ă basse altitude environ 5-10 mĂštres; Ă ce moment lĂ , vous aurez terminĂ© la phase la plus difficile de l'atterrissage effectuer le virage en douceur tout en perdant de l'altitude. Il vous reste Ă stabiliser l'appareil Ă inclinaison nulle et Ă couper le moteur le modĂšle continuera sa descente et se posera au sol. Pour diminuer la vitesse, on applique un peu de commande vers le haut, juste avant que le modĂšle ne se pose il lĂšvera un peu le nez et perdra de la vitesse. Une fois le modĂšle au sol, vous aurez tout droit Ă vos plus sincĂšres fĂ©licitations et Ă une dĂ©tente bien mĂ©ritĂ©e car, croyez-moi, vous aurez les nerfs Ă fleur de peau ! Pour Ă©viter les pannes moteur au dĂ©collage, on s'assurera qu'il puisse tourner "Ă plein gaz" dans cette position pendant 5-10 secondes. Perfectionnons notre technique. Vous avez rĂ©ussi Ă faire atterrir vous mĂȘme votre appareil. TrĂšs bien. Vous devez Ă prĂ©sent vous exercer et perfectionner progressivement votre technique, ce qui nĂ©cessite de nombreuses heures de vol et une grande persĂ©vĂ©rance. En effet, vous ĂȘtes capable de faire atterrir l'avion mais il est plus que probable que, lors de vos premiers essais, vous ayez besoin d'un "grand" terrain et que, mĂȘme ainsi, vous en "sortiez" souvent ou que "arriviez trop court" ce qui est moins frĂ©quent. Vous devez axer vos premiĂšres expĂ©riences sur 1le perfectionnement du virage final, celui qui vous permet de positionner l'appareil en tĂȘte de piste et sur 2 1e contrĂŽle de la phase finale de l'atterrissage c'est-Ă -dire ne pas ĂȘtre trop long ni trop court. En ce qui concerne le perfectionnement du virage final, la technique la plus simple consiste avec l'audace que nous donne le succĂšs Ă consacrer une partie de chaque vol Ă rĂ©aliser des approches comme celles mentionnĂ©es au dĂ©but de cet article, mais en "forçant" un peu la machine, c'est-Ă -dire en virant de plus en plus prĂšs de la piste, de plus en plus serrĂ©, et en rĂ©duisant les gaz chaque fois un peu plus. Avec un peu de pratique, on parvient presque Ă "laisser tomber" le modĂšle entre ce virage et la tĂȘte de la piste. N'oubliez pas de faire des approches ou des atterrissages de chaque cĂŽtĂ© de la piste; sinon, l'atterrissage de l'un des deux cĂŽtĂ©s vous posera problĂšme, pour ne pas l'avoir pratiquĂ©. Approche finale appareil Ă 50-100 mĂštres, vent de face et dans l'axe de la piste. Il est encore temps d'avorter l'atterrissage en remettant les gaz. La phase finale de l'atterrissage, en ligne droite, constitue l'autre difficultĂ© Ă rĂ©soudre il faut Ă©viter d'arriver trop court ou, au contraire, trop long. Vous devez, pour rĂ©ussir cette finale, assimiler une notion essentielle quand l'avion approche de la piste, on contrĂŽle la hauteur ou plutĂŽt la pente avec le moteur et non pas avec la profondeur. La profondeur contrĂŽle la vitesse si vous mettez de la profondeur vers le haut, l'appareil ralentira, et vice versa. Si vous vous obstinez Ă prolonger le vol d'un avion qui est trop ''court" en le cabrant, vous le mettrez en perte de vitesse et il entrera en dĂ©crochage. Comment apprendre Ă contrĂŽler la descente? La meilleure mĂ©thode consiste Ă rĂ©aliser plusieurs approches d'assez loin en jouant avec la commande des gaz, et en observant si l'appareil descend ou garde sa hauteur, jusqu'Ă pouvoir le poser au point d'atterrissage souhaitĂ©. Que faire si vous ĂȘtes trop court ? c'est-Ă -dire que vous ne parvenez pas Ă la piste. Ne vous obstinez pas -nous le rĂ©pĂ©tons- Ă commander vers le haut, et donnez un peu plus de moteur. Et si le moteur a calĂ©, ce qui n'a rien d'exceptionnel, il suffit de .... faire descendre l'appareil en douceur et de mieux carburer la prochaine fois. Quoi qu'il en soit, si vous vous rendez compte que vous n'y arriverez pas, Ă©vitez d'amener l'appareil Ă moitiĂ© "suspendu", avec peu de moteur et au ras du sol sur 100 mĂštres car vous risquez fortement de l'Ă©craser au sol. Que faire si vous vous rendez compte que vous allez dĂ©passer la piste ou que votre entrĂ©e en finale est trop "musclĂ©e" ? Si l'appareil est assez loin et que vous vous dĂ©brouillez dĂ©jĂ bien, vous pouvez rĂ©aliser certaines manoeuvres avec le moteur coupĂ©; je pense, par exemple, Ă des virages en douceur, qui favorisent la perte de vitesse. Dans le pire des cas, le plus sĂ»r est de remettre les gaz et d'essayer une approche plus en finesse; Ă©vitez d'atterrir Ă trop grande vitesse, vous risqueriez d'endommager votre appareil. Nous insistons le secret des atterrissages en douceur et Ă l'endroit souhaitĂ© rĂ©side dans un entraĂźnement constant. Parfait atterrissage du Sukhoi de la photo prĂ©cĂ©dente en position Ă "trois points" les trois roues toucheront le sol en mĂȘme temps. Plus difficile Ă rĂ©ussir qu'il n'y paraĂźt. DĂ©collages En comparaison avec l'atterrissage, le dĂ©collage est une manoeuvre que je considĂšre personnellement comme simple. Les dĂ©collages peuvent ĂȘtre effectuĂ©s Ă partir du sol ou "Ă la main"; il est prĂ©fĂ©rable de n'opter pour la seconde solution qu'aprĂšs avoir acquis une certaine expĂ©rience. Le dĂ©collage, contrairement Ă l'atterrissage, prĂ©sente le grand avantage d'ĂȘtre une manoeuvre que nous rĂ©aliserons au moment oĂč nous le souhaitons. Les complications en la matiĂšre proviennent en grande partie d'un mauvais rĂ©glage du moteur pertes de puissance ou pannes moteur durant l'envol; nous vous recommandons vivement d'en vĂ©rifier le bon fonctionnement avant le dĂ©collage. La technique du lancer-main doit ĂȘtre pratiquĂ©e de façon dĂ©cidĂ©e. L'appareil doit ĂȘtre lĂąchĂ© vent de face, le nez parallĂšle au sol, pour Ă©viter le dĂ©crochage. La manĆuvre de dĂ©collage est trĂšs simple en soi. L'appareil est vent de face important. On ouvre progressivement les gaz jusqu'Ă pleine puissance et on le laisse prendre de la vitesse; une fois celle-ci suffisante, on cabre doucement l'appareil, qui prend son envol. Le roulage doit, dans la mesure du possible, ĂȘtre rectiligne. Il faut ici Ă©tablir une distinction entre les modĂšles Ă deux et Ă trois roues les deux roues ont tendance Ă dĂ©vier un peu plus que les trois roues en gĂ©nĂ©ral vers la gauche, de par l'action du couple moteur, et les corrections doivent ĂȘtre apportĂ©es non avec les ailerons, mais avec la gouverne de direction, et cela, jusqu'Ă ce que le modĂšle dĂ©colle. Cette difficultĂ© est compensĂ©e par le fait que les modĂšles Ă deux roues nous ''avertissent" quand la vitesse de dĂ©collage est atteinte ils lĂšvent d'abord la queue et, ensuite, dĂ©collent, tout simplement. Les trois roues ne posent aucun problĂšme si le modĂšle est bien rĂ©glĂ©, mais si la jambe avant est trop courte, le modĂšle risque de continuer Ă rouler Ă toute vitesse et de ne dĂ©coller que lorsque nous lui en donnerons l'ordre. Dans les cas extrĂȘmes, le modĂšle dĂ©collera brusquement et, si nous sommes trop surpris et ne rĂ©agissons pas tout de suite, nous risquons le dĂ©crochage. 1 Le virage final sa position et son angle est dĂ©terminant pour rĂ©ussir une entrĂ©e en piste correcte. 2 Atterrissage laissant Ă dĂ©sirer hors de la piste et les ailes inclinĂ©es. Erreurs au dĂ©collage Une fois obtenue la prise de vitesse en ligne droite, les deux erreurs les plus frĂ©quentes que vous serez susceptible de commettre sont les suivantes essayer de dĂ©coller trop tĂŽt Ă faible vitesse ou Ă©lever l'avion sous un angle de montĂ©e trop prononcĂ© en gĂ©nĂ©ral Ă faible vitesse Ă©galement, en courant ainsi le risque d'entrer en dĂ©crochage prĂšs du sol le modĂšle incline tout Ă coup une aile et "retombe" brusquement au sol. A moins de possĂ©der un modĂšle de forte puissance, chose peu frĂ©quente dans le cas des entraĂźneurs, il est prĂ©fĂ©rable d'adopter un angle de montĂ©e infĂ©rieur Ă 20-30°, de façon Ă ce qu'il puisse s'Ă©lever en douceur jusqu'a son altitude de croisiĂšre. Il se peut que la carburation ait Ă©tĂ© trop "affinĂ©e", ce qui peut entraĂźner une perte de puissance lors de la prise de vitesse vous couperez alors immĂ©diatement le moteur et renoncerez au dĂ©collage. Malheureusement, il arrive souvent que le moteur montre des signes de faiblesse juste aprĂšs le dĂ©collage, quand l'avion se trouve encore assez prĂšs du sol. Si cela se produit et surtout si le moteur cale, ne tentez aucun virage et posez l'appareil mieux vaut atterrir plus ou moins en douceur Ă 300 mĂštres de distance que d'essayer de virer avec le moteur coupĂ© dans ce dernier cas, les dĂ©gĂąts sont souvent plus importants. Rappelez vous il faut affiner la carburation, mais pas trop. Le moteur doit pouvoir continuer Ă tourner Ă pleine puissance alors que nous tenons l'appareil le nez vers le haut durant 5-10 secondes. Cela correspond Ă une ouverture de gicleur d'1/4 de tour supĂ©rieur Ă ce qu'il y paraĂźt. 1 L'atterrissage des planeurs exige une bonne Ă©valuation en phase d'approche; en effet, si on dĂ©passe le terrain, on ne pourra pas tenter un nouvel essai. 2 En cas de panne moteur, les modĂšles lĂ©gers comme celui-ci nous donnent davantage de temps pour prĂ©parer l'atterrissage. Article de
Jai confirmé par observation que si vous peignez un 737 dans une livrée sud-ouest et que l'itinéraire de circulation pour le décollage en direction opposée est plus court que pour la piste active, cet avion décolle à 100% du temps en direction opposée avec jusqu'à sa
Carnet de notes n°42 â AĂ©rodrome privĂ© de Saint-RĂ©my-sur-Creuse appelĂ© aussi La Haye-Descartes »10 juillet 1966Jean-Luc Charles et JĂ©rĂŽme Grosse â Membres 2ALâhistoire de ce dossier et la mise en valeur de ce trĂ©sorJuste avant le passage Ă lâan 2000, un descendant de RenĂ© Crozet apporte ce dossier volumineux au centre Onera de Meudon-la-ForĂȘt. Faites-en bon usage » dit-il avant de partir sans laisser dâadresse, hĂ©las. Il nâest pas dans les missions de lâOnera dâexploiter ce volumineux dossier mais il a nĂ©anmoins Ă©tĂ© conservĂ© prĂ©cieusement durant des annĂ©es avant dâĂȘtre confiĂ© Ă lâassociation Anciens AĂ©rodromes pour de 2A Les carnets de RenĂ© Crozet ne sont pas que des textes car, en effet, il dessine beaucoup et photographie Ă bon escient avec un appareil qui doit ĂȘtre de qualitĂ©. âoOoâConjonction des albums photos et des carnets de notes de RenĂ© CrozetLâaĂ©rodrome du jour nous a posĂ© quelques problĂšmes car lâalbum photo, celui que lâon regarde forcĂ©ment en premier, dispose de trois pages intitulĂ©es Meeting de la Haye-Descartes ».Rien de probant sur le Net. Juste une aire de dĂ©collage pour paramoteur bien situĂ©e sur une hauteur de la petite ville de Descartes 3600 habitants. Il faut signaler que Descartes, nom qui vient du philosophe, en a connu plusieurs au fil du temps dâabord, la Haye-en-Touraine puis la Haye-Descartes et, enfin, en 1967 son nom actuel. Elle se situe dans le dĂ©partement de lâIndre-et-Loire 37 et est bornĂ©e au sud-ouest par la riviĂšre Creuse, cette derniĂšre indiquant la limite entre lâIndre-et-Loire et la Vienne 86 qui a pour prĂ©fecture Crozet a passĂ© une bonne partie de sa vie Ă Poitiers oĂč il professait Ă lâuniversitĂ©. En ce dimanche 10 juillet 1966, il observe toujours le ciel qui est trĂšs beau. Il note que, durant la matinĂ©e, il voit passer Ă 9h40 un Jodel jaune, Ă 12h un Cessna-Skymaster rouge et blanc et, Ă 13h, un avion Ă rĂ©action qui laisse une traĂźnĂ©e la suite, je le cite Les Ormes Vers 14h30, des abords du chĂąteau de la Fontaine prĂšs de Saint-Sulpice, un Douglas DC-6 â ? â au-dessus, haut, ».Nous constatons donc quâil arrive de Poitiers et quâil est dans la Vienne. Meeting de Saint-RĂ©my-sur-Creuse â la Haye-Descartes AprĂšs avoir tournĂ© du cĂŽtĂ© des chĂąteaux vers les Ormes et St RĂ©my, je remonte au-delĂ de ce village par la route de DangĂ© dâoĂč, presque malgrĂ© moi je mâengage par de petites routes qui montent sur le plateau. Devant moi et Ă droite, un Jodel blanc et rouge monte au-dessus des bois et quand jâarrive aux mauvais chemins Ă lâentrĂ©e desquels se trouvent gendarmes et contrĂŽleurs, câest tout une voliĂšre qui dĂ©colle Ă ma gauche vers moi, des Jodel de divers types et des Morane 880 Rallye. »Avec tous ces Ă©lĂ©ments, nous qui ne sommes pas du Centre de la France, nous cherchons un terrain dâaviation mais, comme dĂ©jĂ expliquĂ© plus haut et sans avoir de terrain dĂ©clarĂ© sur notre site dans le 37 Descartes ou dans le 86 St-RĂ©my, nous avons rĂ©alisĂ© une observation minutieuse de toute cette zone et, grĂące aux photos anciennes de lâIGN, nous lâavons dĂ©couvert. Les clichĂ©s de GĂ©oportail commencent en 1945 et câest en visualisant un clichĂ© de 1969 que cet aĂ©rodrome saute aux yeux car la photo est trĂšs â PhotothĂšque Nationale â ClichĂ© de juin 1969, mission fois, grĂące Ă cette position, JĂ©rĂŽme Grosse retrouve sur la carte IGN le nom et les dĂ©tails de cet aĂ©rodrome IGN actuelle â PhotothĂšque se nomme donc les Six Chemins » et la base Les PlumassiĂšres ».Avec lâaide des notes de RenĂ© Crozet, rendons-nous au dit meeting. Vous allez voir que mĂȘme la description de cet Ă©vĂšnement est trĂšs vivante Je vais mettre ma voiture au parking au moment oĂč dĂ©colle un Super IV Wassmer qui rentre aussitĂŽt son train. Il vire Ă gauche et au bout dâun tour atterrit. Long chemin Ă pied dans des terres sĂšches et un chemin poussiĂ©reux. Le terrain est une longue piste bordĂ©e au sud par un petit bois. Au une ferme et je devine un hangar en retrait Ă droite. Au un bois de pins. Au N. de vastes champs ⊠Un Jodel dĂ©colle, rase assez longtemps et monte sec en virage Ă gauche. Tous les dĂ©collages et atterrissages se font par le A mesure que je mâapproche, jâentends et je suis les Ă©volutions dâun modĂšle rĂ©duit Ă moteur nasillard. »Note Je pense que RenĂ© Crozet a fait une erreur sur lâaxe de piste qui doit ĂȘtre nouveau, faisons appel aux photos de Remonter le temps » de 1959-06-03 photo en haut Ă droite.La premiĂšre â en haut Ă droite â date de juin 1959 et nous montre la trace dâune piste en seconde â en bas Ă gauche â qui se trouve dans le coin dâun clichĂ© est de juin 1968, 2 ans aprĂšs le meeting qui nous intĂ©resse; cette fois, nous voyons une piste parfaitement au texte dĂ©crivant le meeting. Vous noterez quâil y a toujours beaucoup de dĂ©tails dans les Ă©crits de RenĂ© Crozet Un Jodel arrive du va prendre le terrain par la ferme et se pose Ă ma hauteur F-PKMD puis revient. Un autre F-BNâŠN BNIN peut-ĂȘtre dĂ©colle, puis un Morane Rallye bleu et orange F-BNBG puis un Jodel F-BLNS de lâAĂ©ro-Club de va ĂȘtre une ronde continue presque toute lâaprĂšs-midi. Je suis prĂšs des clĂŽtures N., les prises de terrain par le se font Ă ma droite, les atterrissages et dĂ©collages Ă ma hauteur, les avions qui atterrissent virant en bout de piste revenant et croisant ceux qui dĂ©collent. La plupart des circuits se font en virant Ă gauche par le N., mais il ne manque pas dâavions qui vont tourner au loin sans doute vers la Haye-Descartes.» Au loin au N., un avion Ă rĂ©action trace une trainĂ©e note dâobservation.Toute une tribu de Jodel biplaces ou genre Mousquetaire ou Ambassadeur se dĂ©mĂšne, F-BKIY, BJHY, BMFY, BLNS. Il sây mĂȘle le Super IV F-BKJG, bas sur roues. Atterrissages parfois rebondis car le terrain est dur !Jâarrive au bout vers le parc dâavions organisĂ© devant le hangar. Il y a plusieurs Morane Rallye 880 dont le F-BKYY jaune, un Stampe, un Piper-Cub bleu, F-BHGG. »Photos et BKYJ note dans la marge. Album n° 5/ page 015 photo 1/ 1966-07-10/ Morane 880 Rallye BKYJ. PremiĂšre photo de lâalbum n°5, page 15 de RenĂ© Jodel, Piper-Cub, Morane 880 Rallye, Stampe et Jodel ».Album n° 5/ page 015 photo 1/ 1966-07-10/ Stampe la photo originale, on peut lire, sur le flanc gauche du Stampe, 01 avec une livrĂ©e particuliĂšre et, sur la dĂ©rive, CAVC. Je retourne vers lâemplacement oĂč jâassiste de prĂšs aux atterrissages et aux dĂ©collages. Le Piper-Cub dĂ©colle et vire sec Ă droite emmenant un parachutiste. Un autre Super IV, F-BKJI atterrit court et repasse. Le modĂšle rĂ©duit a fait une trĂšs jolie sĂ©ance dâacrobaties tĂ©lĂ©commandĂ©es et a atterri trĂšs normalement. »Album n° 5/ page 015 photo3/ 1966-07-10/ Wa40 n°44 Wassmer Super IV F-BKJI, qui doit faire des baptĂȘmes.Photo RenĂ© Crozet. Du Piper-Cub descend un petit parachute lestĂ© pour repĂ©rer le vent. La ronde des baptĂȘmes continue. Brusquement du dĂ©bouche en piquĂ© un motoplaneur Fournier RF-3 que je prends dâabord pour un planeur. Passage, chandelle et renversement. Passage en sens inverse, jolie prise de terrain et atterrissage F-BLEY. »Toutes les photos ci-dessous sont de RenĂ© n° 5/ page 015 photo 4/ 1966-07-10/ RF-3 Ă son n° 5/ page 016 photo 1/ 1966-07-10/ Para. Le Piper-Cub qui tournait trĂšs haut lĂąche son parachutiste Ă lâ Longue chute libre. Ouverture du parachute blanc. Descente rĂ©guliĂšre. Il se pose juste devant un Jodel qui revenait dâatterrir et Ă qui on a fait signe de stopper son Piper-Cub descend par le N. vire en glissade et se pose sur une continue de Rallye et Jodel. Le F-BKSO, Jodel Mousquetaire se prĂ©sente, reprend aussitĂŽt en virant sec Ă gauche, boucle un tour par le N. revient et se vol du modĂšle rĂ©duit. Un AĂ©ro-Commander passe haut Ă lâW., note dâobservation.Le Fournier RF-3 dĂ©colle. Il va de concert avec le modĂšle rĂ©duit exĂ©cuter une trĂšs jolie sĂ©ance de voltige, loopings, renversements, tours de vrille avec lâaisance habituelle. Le modĂšle rĂ©duit sâen donne ce temps, du N. arrive un Mignet-Pou du Ciel qui tourne au large, prend le terrain et se pose. Il revient passer devant moi F-PLUJ. »Album n° 5/ page 015 photo 5/ 1966-07-10/ du Mignet. Cette photo montre le fauchage rĂ©cent du terrain pour ce n° 5/ page 016 photo 3/ 1966-07-10/ RF-3 en vol. Le RF-3 pique du passe bas en saluant des ailes, monte en chandelle, vire Ă gauche et file au N. Le modĂšle rĂ©duit se pose assez un moment, Robbe, affublĂ© en pĂȘcheur de grenouilles se promĂšne sur le terrain. On lâinterpelle selon le scĂ©nario habituel. Il monte dans le Piper-Cub soi-disant avec le moniteur. Evolutions au sol, puis, seul Ă bord, il part, tourne plusieurs fois sur lui-mĂȘme, dĂ©colle de travers et commence une sĂ©ance serrĂ©e de cabrioles, parfois au ras des arbres dâen face, les jambes pendantes au ras de la perte de vitesse. Descente du S., il vire sec Ă droite, se pose, danse dâune roue sur lâautre et sâarrĂȘte au bout dâun cheval de bois. »Album n° 5/ page 016 photo 5/ 1966-07-10/ La Haye-Descartes de Robbe qui offre un spectacle basĂ© sur le film de Fernandel AdemaĂŻ Aviateur ».Note de Patrick Vinot-PrĂ©fontaine du Trait dâUnion. Le Mignet n° 51 F-PLUJ appartenait alors Ă Guy Roy, basĂ© Ă ChĂątellerault. Ă ce propos, il est impropre de parler de Pou-du-ciel », cette dĂ©nomination ne sâappliquant quâaux et surtout »Album n° 5/ page 017 photo 4/ 1966-07-10/ Jodel. La ronde reprend. Un Morane Rallye jaune ayant virĂ© sec Ă gauche, repasse bas et remonte en chandelle. Le Super IV F-BKJI se mĂȘle Ă la Jodel F-BLNS dĂ©colle vire sec par le N. et avion courtaud, sans doute Beechcraft M-18, passe haut, au-dessus, puis un petit avion nasillard, rapide, qui semble avoir deux dĂ©rives. Il amorce 2 crochets et vole au N. â un Moynet-Jupiter ? » note dâobservation.Album n° 5/ page 017 photo 6/ 1966-07-10/ 2 Stampe. Voici que deux Stampe â je nâen avais vu quâun â viennent se placer. Ils sâĂ©cartent pour laisser passer un Morane Rallye bleu Ă bouts dâailes orange qui revient en roulant. CĂŽte Ă cĂŽte, les deux Stampe dĂ©collent et montent aile Ă aile. Virage Ă droite par le S. et le et ils reviennent en piquant. Chandelle et Ă©clatement. Celui de gauche file. Celui de droite fait un tonneau en haut de la chandelle et reste seul. Il monte sagement, pique les tours de vrille serrĂ©s, remonte et poursuit une jolie sĂ©ance trĂšs souple loopings Ă la suite, chandelles et renversements, tonneaux lents et souples, loopings inversĂ©s, tour de piste sur le dos. Au moment oĂč il est au S. le moteur cafouille, il pique en glissade Ă droite et se pose devant moi F-BDNSâŠ. Câest Robbe.»Album n° 5/ page 017 photo 5/ 1966-07-10/ Stampe. Je retourne vers le parc oĂč il y a, outre le Pou-Mignet, un autre, plus petit, rouge et mâen vais tout doucement en suivant les barriĂšres vers le parking. Un Super IV dĂ©colle. Un Jodel blanc et rouge se pose, roule et reste en panne au bout. Le Super IV atterrit, mais en bout de course il semble que la roue avant se dĂ©robe et lâhĂ©lice fait voler des mottes de terre. Pilote et passagers descendent. Il doit y avoir quelques dĂ©gĂąts. Lâavion reste Ă lâE., un avion commercial blanc passe note dâobservation.Vers la ferme, un Morane Rallye jaune descend, reprend, vire sec ⊠et vient tourner bas autour de moi. En mĂȘme temps un autre a dĂ©collĂ©, plonge aussitĂŽt et remonte en une chandelle audacieuse suivie dâun virage sur lâaile. Il replonge et remonte de mĂȘme. A la 3Ăšme fois il a accrochĂ© au sol la banderole publicitaire qui annonçait le meeting. Il la promĂšne en deux tours de piste bas qui le font passer sur moi, puis il la largue, remonte et va moment oĂč je mâen vais, le Morane Rallye jaune qui a dĂ©collĂ© vient virer bas de mon cĂŽtĂ©. »Album n° 5/ page 015 photo2/ 1966-07-10/ Morane 880 Rallye BKLM et aspect du meeting. A noter, le T » en tissu Ă mĂȘme le sol. Photo RenĂ© Crozet.Revenons aux prĂ©occupations de lâassociation Anciens AĂ©rodromes. AprĂšs la description royale » de ce meeting, nous avons pris contact avec la municipalitĂ© de Saint-RĂ©my-sur-Creuse. De suite, nous nous sommes mis en relation avec la fille du propriĂ©taire de ce TERRAIN PRIVĂ, qui nous a confirmĂ© quâen 1966 son pĂšre organisait sur son trĂšs long terrain » des meetings est considĂ©rĂ© comme aĂ©rodrome privĂ© avec une piste en herbe en tout dĂ©but dâexploitation avant de passer Ă une piste en dur de 790m x 6m QFU 13-31. Le gestionnaire et propriĂ©taire de ce terrain se nomme Chicot Yannick. Son altitude est de 370 ft, soit environ 112 m. Un arroseur automatique de culture se trouve non loin, parallĂšlement Ă lâaire dâ avoir pris contact avec la famille Chicot, nous avons su quâen fait ce meeting du 10 juillet 1966 Ă©tait celui de lâinauguration du terrain. Un autre dĂ©tail lâacrobate aĂ©rien qui Ă©tait aussi instructeur se nomme Charles ROBE et non pas Robbe avec PVA 1-0/ 2011-03-21/ Zoom IGN datant de 2011 de la base » de cet aĂ©rodrome privĂ©. Vous noterez la prĂ©sence Ă lâest et devant le hangar dâun avion de type continuant Ă visualiser les albums photos de RenĂ© Crozet, on trouve une autre belle photo du terrain de la Haye-Descartes. Cette fois, câest le samedi 13 aoĂ»t 1966 que RenĂ© Crozet bifurque par le terrain des 6 Chemins ». Il revenait de lâaĂ©rodrome de Dierre et, aprĂšs cette brĂšve visite Ă St-RĂ©my, il passe par lâaĂ©rodrome de ChĂątellerault-TargĂ© puis termine sa journĂ©e Ă fin de semaine nâĂ©tait pas encore terminĂ©e car, le dimanche 14 aoĂ»t, il se rend sur lâaĂ©rodrome de Saint-Junien quâil dĂ©couvre. Encore un beau rĂ©sumĂ© Ă©crit accompagnĂ© de photos de ce 19Ăšme Rassemblement des Constructeurs Amateurs. Voir lâaĂ©rodrome de St-Junien.Extrait du carnet n° 42, page Wassmer Super IV F-BKJG.Photo RenĂ© Crozet.Nous pensions avoir fait le tour des photos de cet aĂ©rodrome mais, en 1970, RenĂ© Crozet repasse de nouveau sur ce terrain privĂ© si septembre 1970 â Carnet de notes n°47 pages 138-139Pas besoin dâen dire plus. Merci Monsieur RenĂ© Crozet pour cette page de vie dâun petit aĂ©rodrome PRIVĂ que lâon appelait dans les annĂ©es 1960 La Haye-Descartes dans lâIndre-et-Loire » et que lâon appellera aujourdâhui St-RĂ©my-sur-Creuse dans la Vienne ».Jodel Mousquetaire F-BKSO et Piper-Aztec F-BNTS. Photo RenĂ© Crozet.âoooâEn complĂ©ment de cet article, car les rĂ©seaux marchent bien. Câest toujours trĂšs intĂ©ressant de communiquer sur certains dossiers Patrick Vinot-PrĂ©fontaine du Trait dâUnion a fait parvenir les photos du Mignet HM 381 Ă lâun de ses collĂšgues, Pierre Caillaud, qui est spĂ©cialiste de la construction amateur » et des de Pierre Caillaud du Merci beaucoup pour ces infos qui sont amusantes. Dommage pour eux, car jâaurais pu leur Ă©viter toutes ces recherches. En effet, Guy Roy est un vieux copain, que je nâai pas revu depuis trĂšs longtemps. De mĂ©moire, câĂ©tait son 1er meeting. Il y avait effectivement 2 autres pou », le proto HM 360 dont jâai Ă©crit lâhistoire comme tu sais, et le HM 380 de Chauvigny pilotĂ© par Jacques Le Goubin. Il y avait aussi le 119 de Poitiers, bien entendu, je connaissais lâexistence de ce meeting oĂč jâai retrouvĂ© la date dans les carnets de vol des pou. Mais en revanche, câest la 1Ăšre fois que je vois des photos de ce petit meeting de campagne, terrain qui nâest pas si loin dâici. »Mignet HM 381.Coll. Patrick Vinot-PrĂ©fontaine.Patrick Vinot-PrĂ©fontaine trouve aussi la signification de CAVC Club AĂ©rien de la VallĂ©e du Cher, sur le terrain dâAmboise-Dierre 37. » que lâon trouve aujourdâhui sous le nom des Ailes Tourangelles. De plus il nous a rĂ©alisĂ© un tableau nous donnant des renseignements les numĂ©ros des avions et sur les propriĂ©taires des avions prĂ©sents ce jour-lĂ .
Eneffet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de Word Lanes Terrain oĂč les avions dĂ©collent et atterrissent. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. Câest la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă trouver Ă partir de leurs dĂ©finitions. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă
Pour ajouter Ă ce qui a Ă©tĂ© dit, le vent est rarement "parfaitement" parallĂšle Ă la piste donc tu atterris presque tout le temps en crabe mĂȘme avec peu de vent, c'est juste plus ou moins visible selon si le vent est parfaitement de face ou pas et selon la vitesse du vent par exemple, un vent presque parfaitement parallĂšle Ă la piste, s'il est trĂšs fort, te fera quand mĂȘme atterrir assez fortement en crabe. Aussi, le vent en rĂ©alitĂ© n'est jamais constant et varie autour d'une direction principale, tu peux le sentir dehors, le vent te frappe pas toujours avec la mĂȘme intensitĂ© et pas toujours au mĂȘme endroit sur toi mais en restant assez longtemps, tu peux estimer sa force et sa direction principale ^^En gros, dĂšs qu'il y a du vent, tu choisis la piste qui fait le plus face au vent et tu atterris que ce soit en crabe ou pas, c'est toujours atterrir. LĂ oĂč ça devient chaud c'est quand les conditions mĂ©tĂ©o font que ça commence Ă ĂȘtre trop en crabe. LĂ aprĂšs il y a plusieurs techniques pour atterrir mais il n'y a pas Ă informer l'ATC qu'on atterrit en crabe ou pas c'est comme quand tu gares ta voiture, tu prĂ©viens personne de comment tu vas la garer c'est juste une technique comme une autre. Message Ă©ditĂ© le 24 aoĂ»t 2020 Ă 014213 par flpisa
Zq5BT.